Mais ainsi confondue avec les choses ou avec plusieurs autres, tu n’aurais plus de moi du tout. Je ne suis pas une variante du Dieu de Spinoza qui est immanent à chaque chose en la nature. 1° - Le Moi, mais ce n’est personne ! 2° - Ainsi le Moi n’est pas une réalité à connaître, mais à créer. Dans ce cas, on peut dire que le Moi n’est pas séparable des qualités qui l’affectent. Ce faune chantant fou d’opéra monte à Bordeaux “Dardanus”, tragédie lyrique de Rameau. Intro 1. Le Moi se manifeste au sein de l’activité volontaire. Détachons-nous du monde extérieur et revenons à nous-même. Pourtant, la question peut se poser de savoir ce qui assure la permanence de l'identité dans le temps. Le public réclame d’eux qu’ils la réalisent comme une cérémonie. Philosophie: L: Poitiers: 1977: La logique suffit-elle à nous pourvoir de vérité ? Répondre Voir la dernière réponse. » cependant tout se passe comme si nous exprimions ce que la société attend de nous. Premièrement, «Comment les philosophes tirent-ils un substantif (“le moi”) de notre usage d’un pronom (“moi”)?» La question est à la fois historique et philosophique : d’une part, l’auteur se demande comment cet usage est apparu dans l’histoire des idées et de la philosophie; d’autre part, il se demande quel sens les philosophes ont bien voulu donner à ce nouveau substantif et quel rôle ce substantif est venu jouer dans la résolution de diffi… Grâce à l’écriture, ils deviennent un autre pendant un moment, tout en restant finalement eux-mêmes. Le Moi n’est pas un Moi empirique, c’est un Moi de valeur. De l'enfance à la vieillesse, quiconque fait l'expérience d'une réalité permanente qui le distingue des autres. Introduction Avant de répondre à la question, il faut comme toujours en philosophie bien en comprendre le problème. Au point qu'on peut considérer qu'il m'enseigne davantage que, ou ce que je suis, que, plus précisément, qui je suis. Le couple est une organisation intéressante pour analyser le Moi. Un clown tragique plutôt qu’un acteur labellisé, en fait. Et l'affirmation du Moi conduit bien souvent à la distentiation, à la séparation, le Moi et le Toi devenant de fait irréconciliables dans leur affirmation. Pour David Hume (1711-1776), le Moi n’est qu’une collection d’états de conscience : « L’esprit est une sorte de théâtre où plusieurs perceptions font successivement leur apparition, passent, repassent, s’écoulent et se mêlent en une infinie variété de positions et de situations. La personnalité présente répète la personnalité passée : elle en est même la manifestation. À la poursuite d’Annie Le Brun”, il s’approprie les textes de cette intime de Sade, dont il partage l’insolence. En effet, chaque enfant passe par un stade où il ne parvient pas encore à dire « moi » ou « je », et donc à éprouver que quelque chose, en lui, reste identique, même si le temps passe et même si le corps et la pensée changent. Quelques caractéristiques de la conscience : 1. L’un a été le coscénariste du film 120 battements par minute, l’autre est une spécialiste du surréalisme et de Sade. Tags : tocqueville, cicéron, spinoza Imprimer Share Tweet 0 commentaire. Tu es donc condamnée « à être toi », sans raison, mais tu n’as rien à regretter ! Essayiste, poète et critique, spécialiste de l’œuvre de Sade, Annie Le Brun porte un regard critique sur une partie de la pensée universitaire contemporaine, qu’elle accuse de participer à la perte de sens actuelle et de servir l’hégémonie utilitariste. contrat Creative Commons Paternité - Partage des Conditions Initiales à l’Identique Licence France 2.0, Licence Creative Commons Paternité - Partage des Conditions Initiales à l'Identique, le Moi,le sujet,définitiondumoi,Moietcréationde soi, AURORAE LIBRI : livres anciens, textes rares & illustrés modernes, VINTAGE-ERA : informatique vintage, retro gaming, jeux de rôles et imprimés des années 1970-2000, Les droits de ce document sont régis par un. Je prends conscience que je suis (j'ai conscience de moi comme existant) et, de plus, que je suis une intériorité, une substance pensante (consciente) purifiée de toutes les obscurités qui étaient attachées jusqu'ici à cette notion. Le Moi est donc liée à la mémoire, laquelle en étant conscience de mon identité à travers le temps, me dégage de l’instant où le Moi ne cesserait de se faire ou de se défaire. connaissance de moi en tant que pur capacité de réflexion. Il est temps, nous dit-elle, de réapprendre à rêver et à s’émerveiller. » Voici, selon l’essayiste Annie Le Brun (photo) et l’artiste Juri Armanda, « la force programmatique de la nouvelle culture » dans laquelle la crise sanitaire nous a définitivement jetés. Elle est intérieure: eh oui, elle est en nous. Leur échange est une invitation à ne pas succomber au poids de la société. La question porte sur l’identité per Il en découle que se connaître ne consiste pas à se complaire en soi, mais à être mécontent de soi. Je dis « je » « moi » et je fais spontanément la distinction entre ce qui est moi et ce qui n'est pas moi. 1° - Il convient de remarquer que nous sommes ce que nous avons été. Il y a la danse de l’épicier, du tailleur, du commissaire priseur par quoi ils s’efforcent de persuader à leur clientèle qu’ils ne sont rien d’autre qu’un épicier, qu’un commissaire priseur, qu’un tailleur. Qui ne les partage pas peut, tout au plus.. BOÎTE À IDÉES (function() { var qs,js,q,s,d=document, gi=d.getElementById, ce=d.createElement, gt=d.getElementsByTagName, id="typef_orm_share", b="https://embed.typeform.com/"; if(!gi.call(d,id)){ js=ce.call(d,"script"); js.id=id; js.src=b+"embed.js"; q=gt.call(d,"script")[0]; q.parentNode.insertBefore(js,q) } })(), Article issu du magazine n°46 janvier 2011, “Ceci tuera cela”, d’Annie Le Brun et Juri Armanda, Annie Le Brun : “Le langage reste une arme que chacun peut se réapproprier”, À la poursuite d’Annie Le Brun, au cinéma, “Ceci tuera cela. Le Moi est un effort pour vaincre les contradictions inhérentes au Moi présent : par exemple, le tiraillement entre la nostalgie et l’espoir ou encore entre ce que nous avons été et ce que nous ne sommes pas encore mais que nous voulons être. Vérité: S: Poitiers: 1977: La justice sociale passe-t-elle essentiellement par la régulation des échanges économiques ? L’amour, la jeunesse, la révolte, le romantisme : voici les angles saillants de la passion pour la vie que partagent le professeur et militant Philippe Mangeot et l’essayiste Annie Le Brun. Nous remarquons aussitôt que nous ne saisissons que des affections : nous avons froid ou chaud ; nous nous sentons fiévreux ; nous éprouvons du plaisir ; nous nous sentons mal à l’aise. Or, l’évocation du Moi passé implique des cadres sociaux qui constituent nos repères. Sans doute en va-t-il des croyances religieuses comme des perversions sexuelles. Nous avons lu leur livre Ceci tuera cela. 22h10 20 mai 2015 COMPTE-RENDU DE LA S� Le Moi, c'est mon essence, mon aboutissement et mes capacités à devenir. Sa personnalité semble alors subir le monde et se réduire à une individualité physique ou à un personnage. Le moi, c’est à la fois ma conscience et ce dont j’ai conscience. Il sera à l’affiche d’Un amour qui ne finit pas, pièce de boulevard oubliée, raffinée et mélancolique dont il signe la mise en scène au Théâtre de l’Œuvre, à Paris, dès le 15 mai. Il est donc requis de les distinguer pour prendre la mesure non seulement de l’apparition du moi en philosophie, ... », AT, VIII, 7, 11-12) : – Luynes traduit, comprenant ce quis comme un quid : « Ce que je suis, moi qui suis certain que je suis » , et Clerselier, pis : « Je ne connaissais pas encore assez ce que c’est qu’une chose qui pense. Alors que nous sommes retirés dans l’intimité par les confinements, les écrans offrent une promesse : pallier la distance et l’isolement, en permettant la circulation ininterrompue de l’image. Le pouvoir que j?exerce, en tant que je prends part à l?humanité, sur l?univers, reste un pouvoir objectif, l?univers a valeur d?objet. À chaque instant, j’existe et je peux me redéfinir. D’autres humains existent, ailleurs et autrement : ils ont conscience d’eux-mêmes à partir de ce qu’ils vivent, mais tu ne pourras jamais être à leur place ! Peut-être te révoltes-tu contre le fait d’être aussi limitée, « réduite » à ta taille, à ton apparence, à ce que tu penses, alors que tu désirerais savoir ce qui se passe dans la tête des autres gens, sentir comme un animal, ou bien te fondre dans l’univers, l’air, la pluie, les pierres, les arbres. "Je suis moi-même la matière de mon livre" de Montaigne "On ne triomphe de la nature qu'en lui obéissant" de Bacon Je n'ai pas compris ce qu'elles veulent dire. Sans la présence de l'autre, de Toi, le Moi n'a pas d'intérêt, ou que peu d'intérêt. TOP 10 des citations je suis moi (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes je suis moi classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Nous avons sans doute le sentiment de notre identité à travers notre différence, mais lorsque nous essayons d’expliquer les caractères du Moi, nous nous heurtons aux limites de toute connaissance qui ne peut que saisir l’objet. Le moi profond et le moi superficiel ne forment qu'un. Par conséquent, le moi est aussi l’individu que nous croyons être. Car dans son ouvrage Essai sur les données immédiates de la conscience, il distingue le "moi superficiel " et le "moi profond ". Mais mon passé ne … Voir plus. La grande romancière Annie Ernaux revient ici sur les revers qui ont nourri sa vie. Dans “L’Échappée”, la cinéaste Valérie Minetto dresse le portrait intellectuel de la poète et critique Annie Le Brun, aidé par l’acteur Michel Fau. S’il est une question qui nous concerne au premier chef et se pose à chacun d’entre nous, c’est bien la suivante : « Qu’est-ce que le. Chaque sujet est le produit d'un environnement qui détermine ses représentations, sa vision du monde et ses goûts. Ainsi que l’affirme Jules Lagneau (1851-1894) : « Il n’y a pas de connaissance subjective. Elle est subjective: comme notre conscience n’est rien qu’à nous, nos pensées/idées/croyances nous appartiennent, et sont donc purement subjectives. Cette interrogation d’ailleurs n’est pas spécifique à la philosophie. Suis-je toujours le même ? Lien permanent Catégories : =>Saison 6, [48] "Suis-je ce que mon passé fait de moi?" « La foi est une perversion mortifère ». En considérant le moi superficiel et le moi profond tels qu'ils sont décrits par Bergson,il est possible d'affirmer que le sujet reconnu parbles autres, dont on peut rendre compte se trouve du côté du moi superficiel, alors que ce qui constitue l'individualité, se trouve dans le moi profond. Il n'est pas une illusion, il est immanent. ». Hello toi ! et plus précisement par le contrat Creative Commons Paternité - Partage des Conditions Initiales à l’Identique Licence France 2.0 de Creative Commons, plus connue sous le nom de "CC-BY-SA". Mais me Moi est-il uniquement commandé par des normes extérieures ? Nul ne peut échapper à la présence à soi qui est celle d'un être doué de conscience. 3. Le moi superficiel possède ce que nous pouvons appeler "le structure du sujet", la forme, et le moi profond "l'étoffe ". Cela peut seulement signifier que l’objet qu’elle vise est mal conçu, qu’on ne l’appréhende pas par le côté où il est le plus lumineux. Nous nous reconnaissons, en effet, - que ce soit pour nous en féliciter ou le regretter- dans les divers changements qui nous affectent. Elle estimmatérielle: on ne peut pas la voir, ni la toucher. Liberté : L: Poitiers: 1977: La philosophie a-t-elle un objet propre ? Le moi est ce que je crois savoir de moi, alors que le soi est ce que je suis vraiment. Le je est la lumière intentionnelle et unidirectionnelle de la conscience qui anime chaque individu (ici indiqué ✴︎, voir plus loin), liberté, volonté pures. Il s’agit du “moi”, et du fait de pouvoir dire “je”et en sachant qu’il s’agit de moi-même. « Mon éloignement de toute préoccupation religieuse n’a d’égal que ma sidération toujours renouvelée devant qui argue d’une croyance de cet ordre. Édité le 29/12/2020 à 01h par Oiseau-de-Pluie 1 like. Le Moi est donc liée à la mémoire, laquelle en étant conscience de mon identité à travers le temps, me dégage de l’instant où le Moi ne cesserait de se faire ou de se défaire. » La question cartésienne revient, in Mais je regrette que Bergson n'a pas pas cité. Ce sont ceux qui t’entourent, parce qu’ils t’ont parlé comme à un être particulier, qui ont permis que tu prennes conscience de toi et que tu emploies spontanément, pour t’adresser à eux, la « première personne du singulier ». Ce « régime de visibilité » n’est pas neuf, mais il a étendu son empire en promettant une liberté de substitution. 1° - Il convient de remarquer que nous sommes ce que nous avons été. Il se situe entre un passé voulu et un avenir à constituer. Qu’est-ce qui fait, en effet, que nous soyons nous ? 11 min. Mon essence n’est pas figée à tout jamais puisque je suis un être en devenir. Nous sommes ou tendons à être le modèle (le chanteur ou l'auteur à la mode). A la limite il n’est que ces qualités et nous ne le saisissons alors pas comme différent de ces qualités. Image, regard et capital (Stock, 2021) ; c’est notre essai du mois dans Philosophie magazine n°147, actuellement en kiosque. 2° - Le sujet, par ailleurs, exerce une fonction sociale : il joue un rôle et porte à travers le temps la marque du personnage ; le Moi peut alors être considéré comme l’intériorisation de mon personnage dans la mesure où je finis par être ce que j’exerce. Au préalable, il faut insister sur le sentiment de notre identité et d'une identité dans le temps. On peut dire qu’on est ce que l’on veut être. L’art de ne pas se laisser amoindrir, Annie Le Brun. Dans ce cas, soit tu supposes qu’un dieu t’a créée, et que ce qui te caractérise répondait à son projet mystérieux ; soit tu acceptes le fait que c’est par hasard que tu es là, mais qu’à partir de ce hasard tu vas devenir toi-même. Image, regard et capital (Stock, 2021) ; c’est notre essai du mois dans Philosophie magazine n°147, actuellement en kiosque. Mais ma conscience précède mon moi (sans elle, je suis un légume, une marionnette). Le " je suis " fait immédiatement référence au moi c’est-à-direàceluiquejesuisàladifférencedetoutautre.Celuiquejesuisestuniqueet en ce sens dissemblable des autres. J'ai aussi la capacité de dire «je», c'est-à-dire en retour de me saisir, en tant que sujet conscient, malgré ma riche expérience, le sujet est toujours le même que moi. Le fondement de mon être et de mon identité est purement moral : il se trouve dans la fidélité à la foi que je me suis jurée à moi-même. « Suis-je mon corps ? Exemples d’intro possible et plan détaillé. La sociologie a longuement et précisement détaillé ces déterminismes qui sont autant d'obstacles à la liberté et qui créent des identités. 3° - La personnalité est ainsi le reflet des influences sociales : l'étiquette, les rites, les conventions d'une société finissent par former le Moi. » : question paradoxale car au moment où je m’interroge sur une identification possible de ma subjectivité à la matérialité de mon corps, j’introduis avec le possessif « mon » une distance entre moi et ce corps que je considère comme mien. Qui suis-je, moi qui dis "je" ? Si je m'interroge sur la personne que je suis, je répondrai sûrement en déclinant mon identité, la ville où j'habite, celle d'où je viens, mes études, mes passions, toutes ces informations qui me définissent socialement. Image, regard et capital”, d’Annie Le Brun et Juri Armanda, Annie Le Brun-Philippe Mangeot. En logique, dans un jugement d’attribution entre deux termes, le verbe « être » comme copule établit un rapport de compréhension ou d’inclusion entre ces 2 termes.Cela signifie que le 1 er terme est compris, englobé dans le second ou même égal au second comme par exemple dans « je suis un être humain », « je suis moi ». Le sujet remarque que son histoire personnelle est liée à l’histoire générale des hommes. Qui suis-je ? 2. Connais-toi toi même INTRO : Ce que je suis, c’est ce que je suis pour moi, mon identité personnelle.Comme cette définition de moi est élaborée par moi, elle semble pouvoir correspondre à ce que je crois être, cette croyance étant fondée sur ce dont j’ai … ), est inquiet, ouvert à d’autres possibilités que lui-même. Le sujet remarque que son histoire personnelle est liée à l’histoire générale des hommes. Tu sais bien que ta question, aucun animal ne se la pose : le chat se contente tranquillement d’être chat, car il ne dispose pas d’une langue lui permettant de se distinguer des autres chats à l’aide de la première personne du singulier, et il ne s’oppose aux autres animaux que par son instinct. Si tu rêvais d’un petit voyage dans la peau d’un étranger ou d’un inconnu, ce n’est possible que par l’imagination : c’est ce que font les romanciers lorsqu’ils créent des personnages qui ne leur ressemblent pas du tout. » ce qui fait qu’il n’est pas rigoureusement délimité. » mais le Moi cartésien n’est saisi qu’à l’occasion du doute volontaire. Partout, voyant et vu. Or, l’évocation du Moipassé implique des cadres sociaux qui constituent nos repères. Le premier correspond au moi social et le second à la véritable nature de notre personnalité; le moi fondamental.Toutefois il précise que ces deux moi sont identifiés pour les besoins de l'étude de la personnalité . Tous les arguments développés à la fin du XVIIIe siècle pour combattre l’esprit des Lumières sont aujourd’hui présents dans les discours nationalistes, notamment la critique des illusions du progrès et la célébration de la tradition. Cette position est soutenue par certains philosophes empiristes. La personnalité présente répète la personnalité passée : elle en est même la manifestation. 1° - On peut remarquer que nous avons conscience de notre Moi au moment où nous devons faire un effort et où la volonté est concernée alors que l’autre m’apparaît chose parmi les choses quand je le vois dispersé dans les occuptaions et placé dans un monde extérieur. La maîtrise que j?ai de ma propre personne est purement subjective, je n?existe pas comme objet pour moi-même, je ne suis pas mon propre objet. J’ai aujourd’hui une identité qui m’est propre et qui, me distinguant des autres, révèle mon originalité et ma particularité. » C’est non seulement possible, mais c’est le cas. Ainsi l’existentialismede Sartre rend compte d’une liberté totale de l’homme en qui « l’existence précède l’essence ». Ma vision de moi-même s'en retrouve irrémédiablement soit trop positive, dans la plupart des cas, soit trop négative dans des cas plus isolés. Le fait que tu poses cette question prouve au moins que tu es sûre d’être « toi », alors que quand tu étais petite, tu parlais de toi à la troisième personne, disant par exemple « Annie a mal » ou « Annie veut boire ». Dernier message posté le : 01/01/2021 à 11h15 Oiseau-de-Pluie 29/12/2020 à 01h41 ... Pourquoi je suis moi ? Il permet au Moi de s'affirmer en tant que réalité et non en tant qu'illusion. Cette identité est le fruit de mon histoire personnelle.C’est la somme des expériences vécues qui a fait de moi ce que je suis maintenant. Ainsi Descartes affirme « Je pense donc je suis. Les philosophes et psychanalystes ont tenté de l’approcher de manières différentes. Ce procédé de personnification est sans doute critiquable dans la mesure où il ne faut pas confondre « avoir un rôle », c’est-à-dire « avoir une personnalité » et « être une personnalité. 2° - L… On peut par exemple se demander si quelqu'un est la même personne à 1 an et à 70 ans : dans ce cas, il faut se demander sur quoi repose l'identité du moi. Le Moi est moins ce qui est donné que ce qui est à créer : ainsi que le conseille simplement et magnifiquement Jules Lequier (1814-1862) : « Faire et, en faisant, se faire. Voir le compte-rendu de cette séance ici. Le problème de la personnalité n’est pas un problème psychologique mais plutôt un problème de valeur. Je peux à chaque instant me redéfinir, ou choisir de rester comme je s… « Pas un comédien normal », dit Michel Fau de lui-même, en riant. Et il en est ainsi pour tout autre. Cependant, il est légitime de se demander si cette personnalité est personnelle ou si elle est le produit de la société. C’est une entité difficilement définissable et identifiable car elle ne correspond ni à quelque chose de tangible, ni à une chose abstraite. Ou bien désires-tu savoir pourquoi il « fallait » que cette petite fille particulière nommée Annie existe ? Aussi le « Je » n’est-il pas la conclusion d’un raisonnement, mais est-il lié à l’action d’une réflexion qui fait effort pour organiser ses pensées. Kant: “Il faut apprendre à philosopher, et non pas la philosophie” Annonce du programme des leçons … Nous essayons, en effet, de nous unifier, d’être cohérent. Je suis certain d'être, à ce moment de la démarche, un moi … Au cinéma dans “L’Échappée. ». Pourquoi moi je suis moi ? 3Qu’une idée philosophique soit confuse n’implique toutefois nullement que cette idée soit vide, qu’elle embrasse une ombre ou un non-étant. Mais peut-être te demandes-tu : « Pourquoi ne suis-je pas venue au monde, ailleurs, dans la peau de quelqu’un de très différent ? Se connaître permet en effet de mieux s’adapter aux situations qui se présentent, voire d’éviter certaines d’entre elles. Le Moi se définit par rapport au Toi, par différentiation, par spécificités qui sont propres au sujet. Une variation poétique qui dessine des lignes de fuite. C’est toute la richesse de cette « identité humaine sans raison » qui, toujours soucieuse de ce qu’elle n’est pas, s’invente, avec le Temps, des raisons d’être. L’unité du Moi est précaire puisque nous ne coïncidons pas avec nous-même. Il semble qu'il soit impossible, au sens de contraire aux lois générales de l'expérience, de ne pas être soi-même. Le café philosophique que l'un de nos derniers débats s'intéressait lui aussi à l'un des sujets proposés : "Suis-je ce que le passé fait de moi ?" Et il me semble que je suis maître de mes pensées et, par conséquent, de mes discours. Très bon article. Il en est sa condition d’existence. L'objectivité, qui caractérise le savoir, s'en retrouve tout simplement exclue, ce qui m'amène à ne quasiment rien savoir d'authentique, de véritable sur mon vrai moi. » Il convient de remarquer que toute connaissance du Moi ne peut aboutir car en intervenant soi-même, on se déforme. Quel est ce « je » qui dit « je suis libre » ? La philosophie radicale nomme le couple je + moi : l’ego (ici indiqué S, le sujet). Plus précisément, on peut définir le moi et le soi de la manière suivante : Le moi est notre ego : c’est ce qui nous permet de dire “je” et d’exister en tant que sujet. Article. Pourquoi est-ce moi, ma conscience qui bouge mes bras, mes jambes etc, et non pas celle d'un autre ? Ainsi la littérature, loin de nous faire vivre d'autres vies, nous conduit à nous identifier au personnage admiré. Par ailleurs, « Le Moi n’est un en soi mais pour soi. Je t'invite à rejoindre mon petit univers en T'ABONNANT à ma chaîne ! Il serait naïf de croire que mon passé ne dépend que de moi. Il n’y a pas proprement en lui de simplicité à un moment unique, ni d’identité à différents moments, quelque penchant naturel que nous ayons à imaginer cette simplicité et cette identité. « Tout ce que la société empêchait, l’image le permettait. En d’autres termes, notre conscience… Il serait évident qu'un individu soit toujours la même personne. Mais là où Burke, De Maistre ou Chateaubriand misaient, comme le dit Annie Le Brun, « sur l’obscurité comme force d’éclaircissement », les populistes d’aujourd’hui veulent faire « basculer le sentiment d’insécurité culturelle dans la haine », ainsi que le redoute Alain Finkielkraut. 2° - Le Moi n’est qu’un mot. Philosophie; Qu'est-ce qui fait que je suis moi ? Une réflexion autour de la notion du "moi" en philosophie, des paradoxes de son usage et de l'objet intellectuel qu'il constitue pour les penseurs, avec Vincent Descombes, Philosophe et Directeur de Recherches à l'EHESS, à propos de son essai inédit : Le parler de soi (Editions Folio, Inédit, Gallimard, nov. 2014); Vincent Descombes • Crédits : SB - Radio France Car même un désastre amoureux, dit-elle, peut être l’enjeu d’une vérité, d’une beauté, voire d’une sagesse. Tout être humain s’interroge un moment donné sur la nature de ce qu’il est. En sorte que ce moi, c’est-à-dire l’âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps ” C’est là, une erreur de logique assez importante – il n’explore pas la supposition “le monde existe”, d’autant plus importante qu’àprès une longue suite de pseudo-déductions, il arrive à la conclusion que le monde et donc son corps existe.