Composée uniquement de joueurs de Rio, la sélection est privée de certains de ses meilleurs éléments, comme Friedenreich, joueur de São Paulo[11]. Déjà qualifié, il assure la première place de son groupe avec un match nul sans entrain contre le Portugal (0-0). Début 1937, les Brésiliens font leur retour en championnat d'Amérique du Sud, douze ans après leur dernière participation. Dans l'équipe mondiale du XXe siècle, rendue publique en 1998 sous l'égide de la FIFA, Pelé est accompagné par trois compatriotes. Dunga, milieu défensif intraitable, est au centre de l'équipe. Outre Pelé, elle compte dans ses rangs plusieurs joueurs d'exception : dans l’entre-jeu Gérson, brillant par son intelligence de jeu et ses passes, considéré comme le digne successeur de Didi ; sur les ailes Jairzinho, qui marque à chaque match du tournoi, un exploit qui n'a plus été répété depuis[49] et le gaucher Rivelino[172] ; et en attaque, aux côtés de Pelé, Tostão, réputé par son exceptionnelle vision du jeu[173]. Début 1989, Silva laisse sa place à Sebastião Lazaroni, dont le projet, à son tour, est d'apporter la rigueur défensive européenne à la Seleção. Carlos Alberto Parreira fait son retour avec la Coupe du monde 1994 en objectif. En finale face à une sélection italienne très prudente, le Brésil déroule, et malgré l'égalisation italienne, fait parler sa puissance et sa créativité. Diminuée et éloignée des standards du professionnalisme qui prévaut en Europe, elle s'incline au premier tour face à l'Espagne (3-1)[16]. La véritable surprise de ce tournoi reste ce joueur âgé seulement de 17 ans, plus jeune buteur et plus jeune vainqueur d'une Coupe du monde, Pelé[34]. Le classement pris en compte est celui du mois de décembre. Un an avant la compétition, Feola avait fait envoyer un observateur pour analyser les matchs de qualifications en Europe. Malgré la défaite finale face à l'Uruguay, il est élu meilleur joueur de la Coupe du monde 1950[165]. Cette page donne un aperçu de la saison Statistiques générales pour la saison actuelle de la sélection. site officiel de la Copa América 2011 (ca2011.com), Éliminatoires de la Coupe du monde de football 2018 : zone Amérique du Sud, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1930, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1958, Finale de la Coupe du monde de football de 1958, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1962, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1970, Supercoupe des champions intercontinentaux, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1982, matchs de qualification à la Coupe du monde, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1990, qualifications pour la Coupe du monde 1990, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1994, Finale de la Coupe du monde de football de 1994, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1998, Finale de la Coupe du monde de football de 1998, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 2002, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 2006, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 2014, Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 2018, Confédération d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes, Liste des matchs de l'équipe du Brésil de football par adversaire, Rivalité entre l'Argentine et le Brésil en football, Rivalité entre le Brésil et l'Uruguay en football, « Danielle Demetriou, « Brazil's past masters out-samba Exeter in 90-year rematch » », Dossier : Domingos da Guia, le divin maître, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Équipe_du_Brésil_de_football&oldid=180862093, Lauréat du prix Princesse des Asturies en sport, Article contenant un appel à traduction en portugais, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Adopté par l'élite blanche brésilienne[l 1], le football se développe vite au début du XXe siècle. Il attaque la Copa América 2007 sans les vedettes de 2006. Ils sont de la campagne victorieuse de 2002 (Cafu est alors capitaine) puis de celle de 2006. Les deux premiers de chaque groupe accèdent au deuxième tour, où elles se retrouvent dans deux poules de quatre. En 1930, l'Uruguay compte à son palmarès six trophées sud-américains, deux médailles d'or olympiques et la première Coupe du monde ; l'Argentine quatre trophées sud-américains, une médaille d'argent olympique et une finale lors de la première Coupe du monde. Après un match nul face à la Suède, Parreira écarte son capitaine Raí, jugeant ses performances insuffisantes. Elle a depuis remporté les éditions de 1999, 2004, 2007 et 2019. Sans être écrasante, la Seleção a fait bonne impression, notamment les deux anciens Paulistes Kaká et Luís Fabiano[101]. L'absence de Romário, blessé, paraît largement compensée par l'explosion du « phénomène » Ronaldo[89]. En demi-finale, face à une France qui impressionne par sa puissance offensive mais qui est affaiblie par la blessure de son capitaine Robert Jonquet, le Brésil l'emporte 5-2 grâce à un triplé de Pelé[33]. Menezes renouvèle l'effectif, en appelant le duo vedette de Santos Ganso et Neymar et écartant d'emblée de nombreux mondialistes. La Confédération brésilienne de football (en portugais : Confederação Brasileira de Futebol) est créée en 1914 pour unifier la pratique du football dans les différents États du Brésil. Tous les clubs brésiliens souhaitent voir leurs meilleurs joueurs en Seleção et essaient par tous les moyens d'y parvenir, ce qui provoque des querelles internes[37]. Le Brésil participe notamment à l'US Cup en 1993. Les Brésiliens parviennent deux fois à égaliser, malgré la solidité d'une défense commandée par Dino Zoff, le meilleur gardien de but du moment. En 1984 et début 1985, Edu Antunes puis Evaristo de Macedo dirigent à leur tour la sélection lors de matchs amicaux inquiétants, de sorte que Telê Santana est rappelé au chevet de la sélection en juin 1985 pour diriger les matchs de qualification à la Coupe du monde. Illustration de son image dans le monde, il sera après sa retraite nommé ambassadeur de l'ONU et la FIFA[l 7]. Après avoir écrasé le Venezuela (5-0), son équipe s'effondre face au Chili (0-4) et est éliminée[79]. Neymar est élu meilleur joueur du tournoi[105]. Les doubles vainqueurs brésiliens affrontent en phase de groupe les champions sortants anglais, ainsi que deux solides équipes européennes comme la Tchécoslovaquie et la Roumanie. Dernier du championnat d'Amérique du Sud en 1923 et 2e sur trois en 1925, le Brésil manque toutes les autres éditions du tournoi continental pendant les années 1920 et ne peut ainsi concourir aux premiers tournois mondiaux organisés dans le cadre des Jeux olympiques de 1924 et 1928, remportés tous deux par l'Uruguay. Seleção (en français : « La Sélection ») est le surnom le plus commun. Au second tour, le match contre l'Argentine tourne au pugilat : cinq joueurs sont expulsés, dont trois Brésiliens, et la Seleção s'incline 3-2. Les matchs de préparation confirme la qualité offensive de cette sélection[67]. Le Brésil s'impose en finale contre l'Allemagne, lors du premier match entre les deux sélections en Coupe du monde, grâce à un doublé de Ronaldo (2-0). Le gardien de but Gilmar est également des deux premiers sacres du Brésil - il est considéré comme le meilleur spécialiste sud-américain au XXe siècle[167],[168]. En réponse à l'échec de 1974, il entend apporter à la Seleção certains principes tactiques en vogue en Europe et une plus grande rigueur sur le terrain. Le dernier match de poule face à l'Union soviétique, championne olympique en titre et l'un des favoris du tournoi, est décisif. Ils conserveront leur couronne quatre ans plus tard, au Mexique[t 9]. La sélection brésilienne attaque la Coupe du monde 2014 parmi les favoris. En finale, le Brésil s'impose face à l'Italie après un match décevant, qui s'achève sans but et dont le sort se décide aux tirs au but, une première pour une finale de Coupe du monde[l 2]. Cependant l'optimisme laisse vite place aux doutes : malgré leur première place dans le groupe C, les Brésiliens perdent Neymar à la suite du match contre la Colombie[113],[114]. Pelé est à 29 ans le premier joueur à remporter trois Coupes du monde, un exploit resté unique. En 1977, Cláudio Coutinho, un entraîneur novice mais aux idées bien arrêtées, est nommé sélectionneur. Après un quart de finale particulièrement spectaculaire, remporté logiquement face au Pérou de Teófilo Cubillas (4-2), le Brésil retrouve en demi-finale trois autres anciens champions du monde. Au bout d'un match riche en émotions, le Brésil est éliminé aux tirs au but. Les Auriverdes remportent ces deux trophées[t 12], tout comme en 1961 les Coupe Bernardo O'Higgins et Coupe Oswaldo Cruz (pt), respectivement face au Chili et au Paraguay. Activez JavaScript pour pouvoir utiliser le site. Face à la cohérence tactique de l'équipe de Rinus Michels, les Brésiliens déjouent et craquent en début de seconde mi-temps (0-2)[55]. Les Brésiliens l'emportent grâce à des buts d'Oswaldo Gomes (pt) et Osman (2-0)[t 3],[5],[6],[7] (d'autres sources indiquent que le match s'est conclu sur un match nul 3-3[8],[9]). Le match est interrompu et les Chiliens refusent de revenir sur le terrain. Parmi les autres stades du pays, la sélection utilise notamment le stade olympique João-Havelange de Rio de Janeiro, construit pour les Jeux panaméricains de 2007 et utilisé par l'un des principaux clubs de la ville, Botafogo ; le Morumbi et le Pacaembu à São Paulo, dont sont respectivement résidents le São Paulo FC et Corinthians ; le Mineirão à Belo Horizonte, exploité par Cruzeiro ; le stade national de Brasilia, situé dans la capitale du pays ; ou encore l'stade Beira-Rio à Porto Alegre. Pour l'édition suivante de la Coupe du monde, en 1954, la sélection est complètement renouvelée. En parallèle, la sélection olympique de Rogério Micale remporte les Jeux olympiques organisés à Rio de Janeiro, portée par son capitaine Neymar qui inscrit le seul but brésilien et le tir au but victorieux face aux Allemands en finale[126],[127]. Le Brésil est seul candidat à l'organisation de la 4e édition de la Coupe du monde, qui revient à l'Amérique du Sud. De son lancement en 1916 jusqu'au milieu des années 1990, le Brésil ne remporte que les quatre éditions du championnat d'Amérique du Sud (Campeonato Sudamericano puis « Copa América » à partir de 1975) qu'il a lui-même organisé, en 1919, 1922, 1949 et 1989. Son plus mauvais score est une 18e place atteinte en décembre 2012. À Buenos Aires, sous la direction d'Adhemar Pimenta, ils remportent leurs quatre premiers matchs (face au Pérou, au Chili, au Paraguay et l'Uruguay) et affrontent lors d'un dernier match décisif l'Argentine. Il apparait par la suite que le Brésilien Branco a été empoisonné à son insu par les Argentins[83]. La Celeste ouvre rapidement le score et le Brésil peine à égaliser. Premières ex-æquo, les deux sélections doivent se départager lors d'un match d'appui, que les Brésiliens remportent 7-0, grâce notamment à un triplé d'Ademir[22],[t 8]. Au second tour[n 3], il bat la RDA (1-0) puis l'Argentine (2-1), et affronte lors d'un match décisif les Pays-Bas, qui depuis le début du tournoi impressionnent avec un jeu révolutionnaire, connu comme le « football total ». C'est un entraineur expérimenté, adepte du « football samba », concrètement un jeu simple et offensif faisant la part belle au talent individuel de ses joueurs. Légende du classement sud-américain : La sélection brésilienne porte plusieurs surnoms. Avec une sélection expérimentale, le Brésil devance l'Argentine et le Venezuela en poule. En 1968, un match de gala est organisé au stade Maracanã contre une sélection de la FIFA pour fêter les dix ans de la victoire en Coupe du monde[t 13]. 21 84,0 %, Confédération: Le Brésil est également le pays qui a remporté le plus de fois le trophée mondial, en 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002, sur trois continents différents, mais jamais sur son sol. Outre la Coupe du monde aux États-Unis, le duo remporte deux fois la Copa América en 1989 et 1997. La 3e édition, en 1919, est organisée à Rio de Janeiro. Le Brésil est par ailleurs vainqueur à neuf reprises du championnat d'Amérique du Sud (appelé Copa América depuis 1970). Aldyr Garcia Schlee, un jeune homme de 19 ans habitant Pelotas, l'emporte en proposant un maillot jaune à parements verts et un short bleu à bandes blanches. Les Brésiliens, qui n'ont pas de jeu de rechange, achètent au dernier moment un jeu de maillots bleus pour le match[144]. Les Brésiliens dominent la seconde période mais les Belges maintiendront ce résultat malgré la réduction du score de Renato Augusto et un nombre important de tirs cadrés, tous arrêtés par Thibaut Courtois (1-2). Leônidas da Silva, auteur d'un triplé, s'impose comme la première vedette internationale du football brésilien[14]. Une statue lui a été élevée à proximité du stade Maracanã[l 6]. Luxemburgo réalise un mandat discuté. Les gagnants de chaque poule jouent la finale, et les deuxièmes le match pour la troisième place, Le match Argentine-Brésil de 1978 est surnommé. Il est remplacé par Émerson Leão, qui n'améliore pas les résultats lors des matchs de qualifications et est éliminé en demi-finale de la Coupe des confédérations 2001 par la France, lors d'un duel de sélections bis. Nom officiel du club: Brésil : Adresse: Rua Victor Civita 66 Bloco 1, Edifico 5, 22775-040 Andar Barra da Tijuca RIO DE JANEIRO: Brésil: Tél: +55 21 3535-9610: Fax: +55 21 3535-9611: Page d'accueil: www.cbf.com.br: Fondation: 20 août 1914 Avec Carlos Alberto Parreira sur le banc, le Brésil remporte la Copa América 2004 puis la Coupe des confédérations 2005, une épreuve où il impressionne les observateurs, se posant en favori de l'édition 2006 de la Coupe du monde. Puis ils battent la Colombie (2-1). L'entraineur de Corinthians Vanderlei Luxemburgo remplace Zagallo. À titre de comparaison, l'Allemagne en a disputé 14 … Le tour final est bien meilleur, avec trois succès sur l'Argentine (2-0), le Paraguay encore (3-0) et l'Uruguay (1-0). Le foot est un jeu et il ne faut jamais l'oublier! Pour le 3e match décisif, face à l'Autriche, déjà qualifiée, Coutinho écarte son duo d’attaque Zico-Reinaldo et aligne Roberto Dinamite, qui marque le seul but du match. En s'appuyant sur un Rivaldo en pleine forme, il remporte la Copa América 1999 au Paraguay avec une certaine facilité - l'Argentine (2-1), le Mexique (2-0) puis l'Uruguay (3-0) sont battus successivement lors du tour final - puis atteint la finale de la Coupe des confédérations, perdue face au Mexique (4-3). Ce dernier est rappelé en 2013 pour diriger la sélection brésilienne lors de la Coupe du monde de 2014. La sélection brésilienne ne se retrouve qu'un an plus tard, sous la direction de Carlos Alberto Silva, qui renouvèle largement le groupe. Finden Sie perfekte Stock-Fotos zum Thema équipe Du Brésil De Football sowie redaktionelle Newsbilder von Getty Images. Matchs en direct de Bresil : calendrier, scores et resultats de l'equipe de foot de Bresil (La Selecao) Lors des deux éditions suivantes, en 1945 et 1946, elle termine à la 2e place, derrière l'Argentine. L'équipe du Brésil féminine de football est l'équipe nationale qui représente le Brésil dans les compétitions majeures de football féminin : la Coupe du monde de football féminin, les Jeux olympiques d'été et la Copa América féminine [2].Elle est sous l'égide de la Fédération du Brésil de football, membre de la FIFA et du CONMEBOL. Un an après la Coupe du monde, le duel avec l'Argentine en poule fait l’évènement. La Confédération, avec l'aide du journal Correio da Manhã, organise un concours pour dessiner un nouveau maillot. Entre 1930 et 1990, le Brésil ne dispute que 28 matchs de qualifications (sans connaître la moindre défaite), contre 44 à l'Allemagne et 60 pour la France. Un an avant la Coupe du monde 2002, le Brésil est en crise. Lors du premier tour, la Seleção signe deux victoires face à la Bolivie (3-0) ainsi que le Pérou (5-0), et fait match nul contre le Venezuela (0-0). En 1997, la sélection fait bonne figure lors du Tournoi de France, remporte aisément la Copa América (avec un bilan de six victoires en autant de matchs, pour 22 buts inscrits) puis la Coupe des confédérations. La victoire de la sélection hôte (1-0) remet les deux équipes à égalité. Bénéficiant de l'éclosion de Zico, le « Pelé blanc » élu meilleur joueur sud-américain de l'année en 1977, le Brésil se qualifie sans difficulté pour le Mundial argentin. Excellent tireur de coups francs, il est considéré comme l'inventeur de la frappe en « feuille morte »[166]. Ils enchainent au second tour en battant le tenant du titre argentin (3-1) avec « classe »[68] et n'ont besoin que d'un match nul face à l'Italie pour se qualifier en demi-finale. Après avoir concédé l'ouverture du score, ils s'imposent cette fois trois buts à un grâce au jeune Amarildo, brillant remplaçant de Pelé, Zito et Vavá, et conservent leur couronne mondiale. Une finale est organisée pour les départager, que les Argentins remportent après prolongation (2-0)[t 7]. L'échec de la Copa América 2011, dont les Brésiliens sont éliminés en quart de finale par le Paraguay, attise la polémique mais Menezes est confirmé dans ses fonctions. À domicile, elle remporte ses six premiers matchs mais perd le dernier face au Paraguay. En 2010, le Museu do futebol (en français : « Musée du football ») brésilien publie une liste de joueurs importants dans l'histoire du football brésilien, sur le modèle des temples de la renommée. Tenant du titre, il sort des poules avec neuf points grâce à trois victoires sur l'Égypte (4-3), les États-Unis (3-0) et les champions du monde italiens (3-0). Le Brésil domine et tire plusieurs fois sur les montants, mais à dix minutes de la fin, Claudio Caniggia inscrit le seul but du match et permet à l'Argentine de se qualifier[82]. Le Brésil participe aux deux éditions du Championnat sud-américain de football organisées en 1959 par une Confédération sud-américaine (CONMEBOL) en plein trouble. Champion du monde en 1994, il est célèbre pour avoir participé à six éditions de Coupe du monde comme entraîneur, un record[153] : deux fois avec le Brésil, en 1994 et 2006, mais aussi avec le Koweït en 1982, les Émirats arabes unis en 1990, l'Arabie saoudite en 1998 et l'Afrique du Sud en 2010. Ils ont été aidés en cela par le jeu spectaculaire et offensif qui a prévalu pendant le tournoi (avec un record de près de trois buts par match), permis par la mise en place des cartons jaunes et rouges pour les arbitres qui a aidé à la protection des joueurs les plus talentueux[51],[52]. Il s'impose 4-1 face à une équipe complètement dépassée[45],[46]. Ces matchs de gala se multiplient, notamment en 1913[t 2]. Histoire. Pour la première fois, le Brésil a dû disputer une phase éliminatoire pour se qualifier à la Coupe du monde, qui s'est concrétisée au printemps par quatre victoires en autant de matchs face au Chili et au Paraguay. Celui-ci effectue quelques changements en amenant du sang frais et expérimenté comme Jefferson, Robinho et Diego Tardelli, entre autres[111]. Les premiers pas de la sélection brésilienne ne sont cependant pas brillants, les nombreux conflits internes ne facilitant pas la tâche des techniciens de la CBF. Il est nommé dans l'équipe-type de trois éditions de Coupe du monde (en 1954, 1958 et 1962), un exploit que seul Franz Beckenbauer a reproduit par la suite[n 7], et participe encore à celle de 1966. Même si le Brésil n'alignait pas ses meilleurs joueurs, cela reste comme l'une des plus grosses contreperformances de son histoire[96]. Avec respectivement 98 et 94 sélections, Djalma Santos et Gilmar dominent jusqu'à la fin des années 1990 le classement des joueurs brésiliens les plus « capés ». En finale, il s'incline face au pays hôte (2-1)[66],[t 16]. Alors que les Brésiliens ont ouvert le score, le gardien chilien Roberto Rojas profite du jet d'un fumigène dans la surface pour simuler une blessure. Ils disposent d'un milieu de terrain impressionnant composé de Zico, Falcão, Toninho Cerezo et Sócrates, mais aussi d'autres vedettes comme l'arrière Júnior et l'attaquant Éder. Le Maracanã est au quotidien partagé par les clubs de Fluminense et Flamengo. Les Français maîtrisent le match et l'emportent sèchement (3-0). Pourtant la sélection brésilienne a disputé de nombreuses finales : en 1995, lors de la 37e édition du tournoi, le Brésil perd ainsi face à l'Uruguay sa 11e finale. Rarement le Brésil aura autant manqué de créativité. La Copa Roca sera disputée à onze reprises jusqu'en 1976[t 4]. Le premier, champion du monde en 1958 et 1962 (à 37 ans) après avoir participé à celles de 1950 et 1954, révolutionne le poste d'arrière latéral en lui donnant une dimension offensive qu'il n'avait pas jusqu'alors[162].