Elle permet, grâce notamment aux mesures d’accompagnement adoptées par la communauté financière internationale, un taux de croissance positif de 6 % mais seulement pendant deux années consécutives. L’État ivoirien joue un rôle important dans l’économie du pays tant au niveau légal (réformes fiscales et budgétaires, renforcement de la réglementation liée aux marchés publics) que par son implication dans le secteur parapublic et privé où sa présence moins importante que dans les décennies passées reste cependant significative. Ainsi, les ventes de détail ont connu une baisse globale de 0,6 % sur l’année 2004. Décryptage. L’aéroport d’Abidjan assure 90 pour cent du trafic et réalise plus de 95 pour cent des recettes du secteur. Mais le coût social est élevé avec notamment une augmentation du chômage. Comme pour dire qu'elle est sur la bonne voie pour parvenir à l'émergence telle que l'ambitionne le président de la Républiques Alassane Ouattara, à l'horizon 2020. Les pauvres sont plus nombreux en zone rurale (56,8 %) qu’en milieu urbain (35,9 % dont 22,7 % à Abidjan), même si cet écart tend à diminuer au fil du temps avec un taux de pauvreté qui s’est réduit dans les campagnes (-5,7 %) entre 2008 et 2015 et, qui a augmenté dans les centres urbains (+6,4 %). Plus faible entre 1970 et 1975 (6,8 %), il reste néanmoins supérieur à celui des pays de l’Afrique noire et même des pays occidentaux, respectivement à 4 % et 6 % en moyenne sur la même période. Ce secteur, mis en place au cours des années 1960 pour impulser le développement économique, enregistre non seulement la participation financière de l'État, mais également et surtout celle de banques étrangères, notamment françaises. Le renforcement des réseaux de type Asymetric Digital Subscriber Line (ADSL) a permis de doubler la capacité de connexion et d'assurer une meilleure couverture des villes de l'intérieur du pays[51]. Les activités de renforcement communautaire et de sensibilisation à l'hygiène devront continuer de se développer, notamment via la mise en place de partenariats avec les écoles. La Côte d’Ivoire bénéficie d’une population dynamique et nombreuse estimée à environ 23 millions d’habitants. Avec le choc pétrolier actuel, les exportations pétrolières ivoiriennes ont progressé. Il prévoit l’appel d’offres ouvert sans présélection, l’appel d’offres ouvert à présélection des participants, l’appel d’offres restreint, l’appel d’offres avec concours et le marché de gré à gré[70]. Pour ce faire, et rebondir efficacement après les événements politiques et militaires des années 2000, la Côte dIvoire sest dotée successivement de 2 Plans Nationaux de Développement (2012 2015 et 2016 2020). Au 78e rang des pays d’accueil des stocks d’IDE dans le monde, le pays – jusqu’en 2002 – ne faisait pas partie des États africains les plus affectés par le recul global des Investissements directs étrangers, selon la CNUCED. La Côte d'Ivoire reste donc pays à économie sous-développée. Cette entreprise réalise en fin d’exercice 2004, un chiffre d’affaires de 121,4 milliards de francs CFA. La Côte d’Ivoire occupe, à l’échelle mondiale, la place de premier producteur de cacao (1,404 million de tonnes, campagne 2003-2004) ; elle est troisième en ce qui concerne la noix de coco ; par contre la culture du café a largement périclité (154 000 t, campagne 2003-2004) et le pays n'est plus que 14e producteur mondial, très loin derrière le Brésil et le Vietnam. Le cacao, la première culture d'exportation a contribué au tiers des exportations totales du pays. Au niveau régional, cette crise retarde le projet de l'Uemoa d'interconnexion électrique ouest-africain dont le fournisseur essentiel devait être la Côte d'Ivoire grâce à ses « grandes capacités de production ». 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie La Côte d’Ivoire couvre une superficie totale de 322 462 km². Un troisième programme d'ajustement structurel (1986-1988) est conclu mais sous l’effet conjugué de la chute de ses recettes d'exportation [N 4], d’un service de la dette devenu lourd [N 5] et en dépit d’un accord pluriannuel de rééchelonnement de la dette jusqu'en 1990, la Côte d'Ivoire se résout à déclarer, en mai 1987, son impossibilité de payer les intérêts des emprunts étrangers. L’indice du commerce de la BCEAO (Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest) est estimé à 1 pour cent sur l’année 2004[22]. Malgré les efforts entrepris par l’Institut de recherche des énergies nouvelles (IREN), l’énergie solaire, pour lequel des potentialités importantes ont été relevées, reste encore très peu développée en Côte d’Ivoire[42]. À tel enseigne que l’on dénombre à ce jour environ 40 000 entreprises dans ce pays, pour la plupart du secteur tertiaire – y compris les entreprises à employé unique[61]. Le pays sombre dans une nouvelle dépression[16] et le taux de croissance en 2000 est négatif : -2,3 %[23]. La diaspora ivoirienne[72] est un acteur économique important. La Côte d’Ivoire met également en valeur ses atouts pour le développement de la pêche, notamment sa façade côtière sur le golfe de Guinée. L’industrie agroalimentaire qui regroupe principalement la minoterie, le décorticage du riz (rizeries), la transformation de café et cacao, la production de sucre, les oléagineux, les conserves de poisson, les boissons et les huiles essentielles, subit tout particulièrement l’influence négative de la crise militaro-politique déclenchée en 2002. Le Plan national de développement 2012-2015 prévoit des investissements importants. La Côte d'Ivoire réaffirme ainsi sa capacité industrielle et exportatrice, et sa place dans les approvisionnements énergétiques de la région. Auto suffisante pour le manioc et l’igname, la Côte d’Ivoire reste cependant, un importateur net en céréales. L'agriculture, l'élevage et la pêche jouent un rôle majeur dans l'économie du pays et constituent le moteur de la croissance économique. Au cours des derniers recensements effectués en 1975, 1988 et 1998, sa population a été chiffrée respectivement à 6 709 600, 10 815 694 puis 15 366 672 habitants. Ces exportations ont progressé de 38 % en volume, et 64 % en valeur. Il en a découlé un accroissement de la masse monétaire de 12,1%. Ceci lui a permis de conforter son 4e rang au sein des pays africains au sud du Sahara, derrière l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria en termes de flux entrants d’IDE. Bien que l'économie du pays repose encore en grande partie sur les investissements français, ceux-ci sont cependant, d'un niveau relativement moyen : 3,5 milliards d'euros. Le taux de croissance annuel du produit intérieur brut est élevé et il dépasse 7 % durant la dernière décennie de la période coloniale (1950-1960)[13]. Ivoire avait conclu un Accord avec le FMI au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) au mois de novembre 2011, qui a … La production de gaz quant à elle s’établit à 1 742,3 millions de m³. Comme pour dire qu'elle est sur la bonne voie pour parvenir à l'émergence telle que l'ambitionne le président de la Républiques Alassane Ouattara, à l'horizon 2020. L'indice de pauvreté en Côte d'Ivoire (proportions de personnes en dessous du seuil de développement humain admis) atteint 40,3 % en 2004, mettant le pays au 92e rang de 108 pays en développement. Cette embellie économique ne se traduit cependant pas par une réduction de la pauvreté, dont le taux s’élevait toujours à 47 % en 2017 (malgré l’objectif du président ivoirien de le réduire de moitié). Tous les aéroports sont sous l'autorité générale de l'établissement public, l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), à l’exclusion des activités relevant de la compétence de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Il favorise en outre, au sein des colonies, l'instauration et la multiplication de rapports de production de type esclavagiste. Ce mécanisme a cependant pour inconvénient de faire subir à l’économie ivoirienne les fluctuations de l’euro, qui dépendent des fondamentaux de la zone euro mais qui ne correspondent pas forcément à la situation économique des pays de la zone monétaire du franc CFA. Nous allons faire de même dans le secteur de l’électricité en nous appuyant sur le secteur privé, afin de doubler notre capacité de production au cours de ces 5 prochaines années. L'investissement baisse de 17 % sur la période et le crédit se ralentit. La côte d'Ivoire est un pays situé en Afrique de l'ouest entre l'équateur et le tropique du cancer. Malgré sept années de fort ralentissement, le pays dispose toujours d'un des réseaux bancaires les plus développés de l'Afrique de l'Ouest comptant en 2007, 19 établissements financiers dont 17 banques et deux établissements de crédit. Ce résultat mitigé sert cependant de base au deuxième programme d’ajustement structurel (1984-1985). Ceux du Sud et de l'Ouest du pays comportent de multiples villages-marchés et les biens y circulent à travers des réseaux de parenté, d'alliance ou de clientèle plus éloignée. Depuis 2006, les réseaux télécoms du pays offrent des accès à Internet. Si l'économie ivoirienne repose à titre principal sur le secteur agricole que favorise un climat chaud et humide, l'apport de l'industrie au PIB est évalué à 20 % et celui du secteur tertiaire à 50 %. 70 % du PIB ivoirien passe également par le port. Des débuts de la colonisation jusqu’à la fin des années 1970, la situation économique de la Côte d'Ivoire est florissante[11],[12]. Pour des raisons liées à la baisse de la consommation intérieure et aux difficultés de transport pour l’exportation, le secteur industriel connaît à nouveau des difficultés en 2006. Cinq opérateurs principaux se répartissent le marché local de l'Internet : Aviso, Globe Access, Comète, Afnet et Africa Online. Basée à Abidjan, elle est dominée par les entreprises ivoiriennes puis sénégalaises mais joue un rôle régional, puisque des entreprises d'autres pays de l'Afrique de l'Ouest y sont cotées. Cette progression a ainsi permis à la Côte d'Ivoire de devenir le pays le plus riche de toute l'Afrique de l'Ouest, avec un PIB par habitant de 2 286 dollars fin 2019, devant deux pays particulièrement riches en richesses naturelles que sont le Nigeria (pétrole) et le Ghana (pétrole et or). Dans cette perspective, le PNUE s’engage à soutenir la Côte d’Ivoire sur la voie du développement durable. Cette augmentation est due principalement à l’importation de voitures d’occasion, qui ont représenté les deux tiers des véhicules immatriculés. Par exemple, dans le domaine de la santé, le taux d'accès aux services, a indiqué Kaba Nialé, est passé de 44% au début de la décennie à 69% à ce jour. La Côte d’Ivoire est située en Afrique de l’Ouest dans la zone intertropicale humide. Ce code des marchés publics concerne, en qualité d’autorités contractantes, l’État, les établissements publics nationaux, les collectivités territoriales, les sociétés d’État, les Sociétés à participation financière publique majoritaire, les personnes de droit privé bénéficiant du concours financier ou de la garantie de l'État. Le Groupe Bolloré a annoncé la mise en œuvre à Abidjan des premiers bus électriques d'Afrique. Le taux de croissance moyen reste élevé (plus de 6,8 %) pendant les quinze premières années de l'indépendance du pays (1960-1975). En légère hausse, la proportion de cacao transformée par l’agro-industrie locale représente près de 20 % de la production totale en 2003-2004[54]. Encore une fois, la reprise de la coopération financière avec la Côte d’Ivoire reste subordonnée à la normalisation de la situation politique et à l’accord de l’ensemble des bailleurs concernés[22]. Le prix d’achat du cacao au producteur a chuté de 688 francs CFA en 2002-2003 à 207 francs CFA le kg en 2003-2004, du fait de la baisse des cours mondiaux et de la spéculation pratiquée par les acheteurs-exportateurs. « Le commerce extérieur de la Côte d'Ivoir en 1964» (Statistiques). Un projet d’extension du port a été élaboré mais n’a pu démarrer du fait de la crise ivoirienne[46]. Ce secteur créateur de richesse[N 9], utilise une importante main-d'œuvre et se révèle, en conséquence, distributeur de revenus. La pauvreté s'est fortement aggravée durant la période précédant la crise. Les structures tant publiques que privées, pourvoyeuses d’emplois salariés, n’étant pas capables d’absorber toutes les demandes, le nombre de sans-emplois (population en quête d’un premier emploi) et de chômeurs générés par la crise économique demeure donc important. Première puissance régionale d’Afrique de l'Ouest, la Côte d’Ivoire entend devenir un pays émergent en 2020. Le cauri et l'or y servent de monnaie de transaction. Avec le rebond de la croissance économique, la pauvreté en Côte d’Ivoire a légèrement reculé, passant de 51% de la population en 2011 à 46% en 2015, d'après les estimations. Ils ont en fait beaucoup diminué depuis que Sucden (Sucres et denrées) a été supplanté par l'américain Philbro dans le contrôle des matières premières de Côte d’Ivoire. Pour autant, cette économie présente des faiblesses structurelles : forte dépendance extérieure et déséquilibres importants entre ses différents secteurs d'activité[11]. En 2003 déjà, une loi[66] transfère la promotion du tourisme aux collectivités décentralisées dans l'optique de démultiplier les centres d'attraction du secteur. La Banque mondiales dans son rapport (février 2018) sur la situation économique du pays, soutenait que la Côte d'Ivoire est « aux portes du paradis ». Globalement, il a été constaté une forte hausse des petits métiers et des emplois précaires principalement dans le secteur agricole qui, animé par 3 893 893 personnes avec 7,5 % de salariés, comprend 52 % de travailleurs indépendants et 40,2 % de travailleurs familiaux auxquels s'ajoutent 0,3 % d’autres intervenants. Le déclin consécutif conduit à la fermeture de la mine en 1975 et à celle de l’entreprise en 1976, malgré une ultime tentative de reprise d’activités par la société Watson qui se solde par un échec et conduit à la fermeture en 1977. Toutefois, un seul gisement, géré par la Société des mines d’Ity (SMI) est en exploitation industrielle. À l'avènement de la guerre, nombre d'entre elles avaient ralenti leurs activités de crédits en raison de l'instabilité de la situation, mais elles les reprennent depuis 2008 en se réinstallant progressivement dans les zones qu'elles avaient abandonnées du fait de la crise. Depuis la privatisation de cette gestion au profit de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), l’État n’intervient dans le secteur énergie électrique qu’à travers deux structures : la Société de gestion du patrimoine électrique de l’État (SOGEPE) qui gère le patrimoine du secteur et la Société d’opération ivoirienne d’énergie électrique (SOPIE), maître d’œuvre exclusif du secteur énergie électrique[42]. Des banques spécialisées sont créées pour favoriser les investissements, soutenir l'agriculture ou l'acquisition de biens de consommation. (Etude effectuée à la Station IRHO de Port-Bouët), Cr.,tome 2, Abidjan, 5-12 avril 1968, pp. Certes, la production de cacao injecte d'importants flux financiers dans le circuit économique, distribue des revenus aux paysans, permet à l'État, par le biais de l'impôt, de disposer de marges de manœuvre importantes, alimente la trésorerie des entreprises, permet aux banques d'obtenir des marges bénéficiaires, à la balance commerciale d'être excédentaire et aux avoirs extérieurs de s'accroître. La solution de la dévaluation du franc CFA est alors inéluctable[14]. L’investissement privé a stagné en 2004 par rapport à 2003, et s’est contracté en 2005[22]. Elle doit pour cela réduire la pauvreté et les inégalités qui touchent sa population et tout mettre en œuvre pour favoriser l’emploi des jeunes. Toutefois, fort des signes de vitalité et d’opportunités de diversification montrés par l’économie ces dernières années, le pays cherche à séduire les investisseurs, en améliorant l’environnement des affaires. Elle est dotée d'équipements modernes servant à l'approvisionnement de l'ensemble des pays enclavés de la région. L’ONG mène également des actions de plaidoyer auprès des autorités locales, qui sont indispensables au bon fonctionnement des projets. Eu égard à la place prépondérante qu'occupe ce pays dans l'économie régionale (32 % du PIB de l'UEMOA), ces développements économiques affectent négativement la production et le commerce régional, en particulier dans les pays voisins que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et la Guinée. Parmi les projets : Les infrastructures du pays sont relativement plus développées que celles des autres pays de l’Afrique de l'Ouest, malgré une crise qui en a empêché l'entretien régulier ou l'extension. La Côte d'Ivoire produit des graines de palme 1,564 million t., de la canne à sucre 1,430 million de t., des noix de kola 65 216 t., des noix de cajou 167 000 t., des mangues 120 902 t. mangues[53]. Si en 2000 la plupart des secteurs industriels enregistrent des taux de croissance négatifs, en 2002 et 2003, l’extraction de pétrole et les mines sont en hausse de 78,3 et 74,8 %, puis de 3,5 et 10,7 % en 2004 et 2005. Les plus importantes sont la Banque pour le financement de l'agriculture (BFA), la Banque de l'habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), la Banque nationale d'investissement (BNI) créée en partie pour reprendre la gestion des dépôts de la Caisse autonome d'amortissement (CAA) et la Banque régionale de solidarité (BRS), un établissement spécialisé créé par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pour assurer la promotion des petits investisseurs. Le commerce extérieur extérieur en 1955 : bananes, ananas, hévéa». La dette multilatérale représentait environ le tiers de cet encours, dont plus de 60 % dus à la Banque mondiale. Il s'agit d'une approche totalement informatisée ayant vocation à améliorer la préparation du budget de l'État, à réduire les délais d’exécution des finances publiques ainsi qu'à renforcer la sécurité de la dépense publique en améliorant la transparence des transactions et la communication directe des différents acteurs. Le secteur parapublic, connait depuis le début des années 1990, une évolution notable. La Côte d’Ivoire est alors considérée comme la vitrine de l'Afrique occidentale et un modèle réussi de politiques libérales en matière de développement[14]. 56-58. D'une manière générale, l'économie précoloniale s'ajuste aux nouvelles exigences du XIXe siècle dont celles de la colonisation du pays qui porte déjà les germes de la désorganisation de l’agriculture traditionnelle et de l’émergence de nouveaux partenaires commerciaux. le rétablissement de l'équilibre financier du secteur de l'électricité, l'augmentation de la puissance des moyens de production de 1 390. Le pays tente d'adapter sa fiscalité au contexte de crise. Toutefois, malgré son importance en termes d'emplois, le secteur informel ne représente qu'une part relativement faible dans le produit national. sauvegarder le tissu économique permettant ainsi de préserver les emplois (industries, entreprises) ; assurer l’alimentation des stations de pompage et châteaux d’eau de la SODECI; assurer l’alimentation des centres hospitaliers. Parallèlement à la poste des distributeurs privés en croissance rapide proposent de nouvelles formules. Cette chute est attribuable à la diminution des revenus des ménages, touchés par la fermeture des usines, les mises au chômage technique et le départ des expatriés. À la veille de la conquête coloniale, deux systèmes politiques cohabitent sur le territoire de l'actuelle Côte d'Ivoire et influencent fortement l'économie : D'une manière générale, l'économie précoloniale se structure autour de divers espaces relativement homogènes. La septième édition du rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire confirme une fois de plus la bonne performance du pays depuis la sortie de crise politique en 2011. Il bénéficie de la part du Fonds monétaire international (FMI), d'un accord de confirmation sur une durée d'une année et pour 82 millions de Droits de tirage spéciaux (DTS). Premiers résultats». Les mouvements enregistrés en 2005 par les aéroports de Yamoussoukro, San-Pédro et Tabou se chiffrent respectivement à 46 946, 4 665 et 183[48]. Enquête de Bouaké sur les migrations de Basse Côte d'Ivoire, Etudes des mouvements de marchandises à Bouaké (Résultats provisoires), novembre 1957-avril 1959. 5 %. Dans ce contexte, des mesures spécifiques d’allègement fiscal et d’assainissement des états financiers des entreprises ont été prises. P. Cachan, « Le cocotier; arbre d'avenir», Afrique-Documents, 54, 1960, pp. Ce second programme vise la réduction du déficit budgétaire et l'augmentation des recettes publiques. Le but fixé était de réduire le poids des salaires dans le budget de l'État. Après la révolution agricole « cotonnière », a succédé dans le Nord une deuxième révolution que l’on peut qualifier d’agro-pastorale. Par exemple, dans le domaine de la santé, le taux d'accès aux services, a indiqué Kaba Nialé, est passé de 44% au début de la décennie à 69% à ce jour. Ces produits phares ont connu des fortunes diverses. 230-234. Le budget général de fonctionnement de l’État connait alors une réduction de près de 55 % durant les trois années du programme tandis que le budget spécial d'investissement et d'équipement (BSIE) est réduit de 12 %. Y. Frémond, La sélection du cocotier à l'IRHO, dans Colloque sur les priorités de la recherche agricole dans le développement économique de l'Afrique. Les mesures correctives devront donc être vastes et mises en œuvre à grande échelle. Les importations ivoiriennes ont augmenté en 2005 par rapport à 2004. Ces investissements devraient permettre de doubler la capacité du port à 1,5 million de mouvements de conteneurs équivalents vingt pieds par an. Cependant, ce secteur est, de loin, le plus affecté par la crise initiée en 2002. La production de pétrole, grâce au champ « Baobab » du bloc CI40, atteint le niveau de 80 000 barils par jour à fin mars 2006 permettant ainsi de couvrir largement la consommation journalière estimée à 25 000 barils. La France demeure le premier partenaire commercial du pays. En février 2010, à la suite d'une mauvaise appréciation des ressources énergétiques, le concessionnaire principal, la CIE, commence à procéder à des délestages au niveau du territoire ivoirien ouvrant une seconde période de crise énergétique en Côte d'Ivoire après celle de 1984. Une forte croissance est enregistrée et les changements structurels s’opèrent sans véritables déséquilibres internes ou externes[14]. À eux seuls, les trois premiers cumulent en 2005, un chiffre d'affaires de 198,9 milliards de francs CFA[50]. La Bourse enregistre une forte croissance des transactions en dépassant le niveau record atteint en 1999 avec 64 milliards de francs CFA de transactions. L'ensemble de ces entreprises contribue à réduire le taux de chômage du pays. Le commerce extérieur de la Côte d'Ivoire en 1964». Pourtant, c'est la téléphonie mobile qui se révèle la locomotive du secteur dont le marché est réparti entre quatre opérateurs privés : Orange (groupe France Télécom), MTN (compagnie sud-africaine), Moov et depuis juillet 2006, Koz. Sa gestion est devenue privée, après la signature d’un contrat avec Aeria, société créée en association avec la Chambre de commerce de Marseille[22]. Marie-France Jarret, François-Régis Maheu, Joseph Issa-Sayegh, Paul-Gérard Pougoué, Filiga Michel Sawadogo, François Anoukaha, Anne-Marie Assi-Esso, Jacqueline Lohoues-Oble, Pierre Meyer, Josette Nguebou-Toukam, Akouété Pedro Santos, Souleymane Sere (, https://www.populationdata.net/pays/cote-divoire/, Union économique et monétaire ouest-africaine, Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, Aéroport international Félix-Houphouët-Boigny, Fonds de régulation et de contrôle café-cacao, Autorité de régulation du café et du cacao, Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao, Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, Société africaine de plantations d'hévéas, Conférence interafricaine des marchés d'assurance, Traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), Relations entre la Côte d'Ivoire et la France, Relations entre la Côte d'Ivoire et le Maroc, Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire, Marie-France Jarret, François-Régis Maheu, 2002, Perspectives économiques en Afrique 2008, voir Côte d’Ivoire, CERMF, Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone, 21 septembre 2020, Côte d’Ivoire : à la recherche du dernier diamant, Côte d'Ivoire, les diamants de la guerre des Forces nouvelles, Résolution 1643 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5327e séance, le 15 décembre 2005, Diamants de conflit et processus de paix en Côte d'Ivoire, Délestage: le gouvernement et la CIE expliquent la crise et appellent au calme, World economic forum : Coalition des entreprises de Côte d'Ivoire contre le VIH/SIDA (CECI), juillet 2006, page 3, Les Afriques : un pont entre la diaspora et les promoteurs immobiliers ivoiriens.