Rang Pays Armes à feu % hab Notes 1 États-Unis: 88,8 [7]: Selon le Congressional Research Service, Il y a environ deux fois plus d'armes à feu par habitant aux États-Unis d'Amérique qu'il n'y en avait en 1968 : plus de 300 millions d'armes à feu au total [8]. En 1995, le nombre de décès pour 100 000 habitants a été le plus faible en 25 ans. Pas moins de 266 meurtres ont été commis l'an dernier à l'aide d'une arme à feu, soit 43 de plus qu'en 2016. Les armes à feu occasionnent 6 fois plus de décès chez les hommes que chez les femmes. Ce chiffre dépasse déjà le nombre d’Américains abattus sur les plages de Normandie, le 6 juin 1944. En France, en 2005, l'Inserm en comptait 450. Qui plus est, les recherches n’ont pas pu jusqu’à maintenant préciser adéquatement, ni au plan théorique ni empiriquement, la nature du lien entre les armes à feu et la violence. Les suicides par armes à feu sont passés de 19 700 à 23 800. Comme les données sur les blessures non fatales sont limitées, au Canada, nous ne connaissons pas le taux de décès. Et selon l'archive des violences par arme à feu, au 6 mars 2019, 2 502 Américains avaient trouvé la mort au cours de l'année. Ainsi, une étude réalisée en 1993-1994 en Alberta a révélé que, pour la majorité des passages à l’urgence et des hospitalisations pour soins actifs imputables à ce type d’incident, l’arme en cause était une arme d’épaule (Injury Prevention Centre Edmonton,1996). 88% des blessures et décès sont survenus hors des locaux de police. Le Canada, comme la plupart des pays, ne prend pas note de toutes les blessures subies et est donc incapable de dire combien mettent en cause des armes à feu. Théoriquement du moins, la présence de la violence peut se concevoir soit comme la cause, soit comme le résultat d’une présence accrue des armes à feu dans certaines sociétés. Le présent chapitre propose un aperçu du rôle des armes à feu dans les décès et les blessures au Canada et aborde des questions qui seront traitées plus à fond dans les chapitres suivants. Il est possible aussi que nous sous-estimions les conséquences de ce problème pour la recherche. À la demande du président Obama, la reprise des travaux du CDC sur l’épidémiologie de la violence par armes à feu, après une interruption de plusieurs années, constitue sans aucun doute un pas dans la bonne direction pour identifier les meilleures interventions pour réduire ce fléau, notamment celles qui passent par le contrôle des armes à feu. Ces recherches se fondent sur la théorie de l’opportunité (Mayhew, 1996) et plus précisément sur la théorie de la disponibilité générale des armes à feu, selon laquelle plus il y a d’armes à feu disponibles dans une société, plus il y aura de blessures (p. Ce profil diffère considérablement de ce qu’on sait de l’intention des actes qui causent des blessures fatales. Les États-Unis affichent de loin, parmi l’ensemble des pays industrialisés, le taux le plus élevé de mortalité par armes à feu. Entre le 1er janvier et le 6 mars 2019, plus de 2.000 morts par arme à feu ont été enregistrées aux États-Unis. La plupart des pays ont publié des chiffres sur les décès par balle, permettant ainsi aux chercheurs d’estimer le nombre de suicides, d’homicides et de décès accidentels liés à l’usage de ces armes et de faire des comparaisons entre pays. 3. Cependant, l’importance des suicides et des homicides évoluent en sens opposé. Le nombre de blessures causées par une arme à feu et n’entraînant pas la mort est plus difficile à établir. Les fusillades ont déjà fait six morts à Winnipeg en 2019, soit le double du nombre d'homicides par arme à feu en 2018. Au cours des 15 dernières années, près d’un demi-million de décès par armes à feu ont été dénombrés. Le taux d’homicides perpétrés au moyen d’une arme à feu (0,72 pour 100 000 habitants) a augmenté de 18 % par rapport à l’année précédente. Elle est souvent exprimée comme ratio des blessures non fatales par décès. Comme les décès par armes à feu évoluent au même rythme que les effectifs de la population américaine, le taux de mortalité demeure stable dans le temps. En 2017, le Venezuela et le Salvador présentaient les taux les plus élevés de mort violente par arme à feu. Au-delà des fusillades et des décès impliquant les forces policières, l’ampleur de la mortalité par armes à feu aux États-Unis est relativement peu connue. À … Parmi ceux-ci, 62 % se rapportent à des suicides et 34 % à des homicides. • Les États-Unis ont enregistré le deuxième plus haut taux de suicide par armes à feu en 2016, avec un peu plus de 6 décès pour 100 000 habitants, soit une légère baisse par rapport au taux de 1990. Sur les 1 125 décès par balle qui sont survenus en 1995, environ 80,1 p. 100, soit 911, ont été classés comme des suicides; il y a eu 145 homicides, soit 12,4 p. 100; et enfin 49 morts non intentionnelles, ce qui fait 4,3 p. 100 du total (Hung, 1997). Les pourcentages sont fort différents lorsqu’il s’agit des décès causés par une arme à feu : les suicides représentent 80 p. 100, les homicides 15 p. 100 et les accidents 5 p. 100. > Malgré le record de détention d'armes par les particuliers, les Etats-Unis n'ont pas le record pour le nombre de meurtres par armes à feu : ce record appartient au Honduras, suivie par le Salvador et la Jamaïque. À part chez les moins de 15 ans, la mortalité semble présenter peu de variations d’un groupe d’âge à l’autre. Il existe néanmoins quelques données sur les hospitalisations qui sont publiées par Statistique Canada ainsi qu’une base de données tenues par le Système canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes. Le parquet de Besançon a ouvert une enquête après la découverte d’un lynx boréal retrouvé mort le 31 décembre. Dossiers thématiques Voir la mise à jour parue le 10 septembre 2019 : Les décès par armes à feu atteignent un sommet. On y trouvera des statistiques nationales sur les décès par balle, décès qui sont ventilés selon les catégories suivantes : suicides et homicides, incident intentionnel ou accidentel, décès. On peut avoir moins de chances de sauver la vie de patients grièvement blessés dans les localités isolées et celles qui ne sont pas pourvues de services médicaux d’urgence perfectionnés (Kellermann et coll., 1996). Pourtant, les statistiques sont facilement accessibles à partir de la base de données sur les décès du site web du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) http://wonder.cdc.gov/ucd-icd10.html et révèlent un portrait contrasté. Aux États-Unis, à l’inverse, se sont plus souvent des armes de poing (Sadowski et Muñoz, 1996, p. 1763; Vassar et Kizer, 1996). La fiabilité des données concernant les homicides peut varier selon les pays [1] et selon leur définition d'homicide volontaire qui peut inclure ou non l'euthanasie, l'infanticide ou les violences ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. • Il y a eu 570 suicides par arme à feu au Canada en 2016 –14 % de tous les décès par suicide • Il y a eu entre 1,5 et 1,8 décès par suicide par arme à feu pour 100 000 habitants chaque année depuis 2004 • Depuis 2000, 96 % des suicides par arme à feu ont été commis par des hommes, par rapport à 72 % des suicides par moyens Ainsi, les deux groupes les plus à risque de décès par armes à feu sont, d’un côté, les hommes noirs de 15-34 ans, principalement par homicide, et de l’autre, les hommes blancs de 75 ans et plus, essentiellement par suicide. Les données recueillies au moyen de l’Étude internationale des Nations Unies sur la réglementation des armes à feu (1998) permettent d’établir des comparaisons préliminaires. En comparaison, le taux américain est 5 fois plus élevé que le taux canadien. Ce nombre a diminué au cours des dix dernières années grâce à l’amélioration du système utilisé pour classer et déclarer les incidents. Au cours des 25 dernières années, il y a eu en moyenne 1 300 décès causés par des armes à feu chaque année. De plus, les homicides par armes à feu représentent la première cause de décès chez les hommes noirs de 15-34 ans. Les blessures par balle sont classées comme fatales ou non fatales, et les trois types d’atteintes fatales sont les homicides, les suicides et les décès accidentels. Ce peut être un problème complexe que de classer les incidents mettant en cause des armes à feu selon des catégories comme intentionnel ou non intentionnel, auto-infliction ou agression. Plus inquiétant, note le VPC, entre 2000 et 2008, un total de 617 488 personnes ont été victimes de blessures par arme à feu aux Etats-Unis, soit environ 68 610 personnes par an. Lorsque les chercheurs examinent la possibilité d’un lien entre les blessures par balle et la présence des armes à feu ou de certains types d’armes à feu comme les armes de poing, ils devraient examiner séparément chaque type d’incident (Stenning, 1996, p. 18). La proportion des cas non déterminés demeure néanmoins notablement plus élevée pour les simples blessures que pour les décès attribuables à une blessure par balle. Une étude révèle les disparités importantes d'un Etat et d'une communauté à l'autre en ce qui concerne la mortalité des mineurs par armes à feu aux États-Unis. Il est très vraisemblable que cette différence s’explique par le fait que les blessures accidentelles visent moins souvent des organes vitaux que ne le font les blessures que la victime s’inflige elle-même et les agressions. Il est fort probable que ce problème ne sera jamais résolu, car ce degré de précision relève de l’impossibilité. L’analyse plus spécifique de la mortalité chez les hommes de 15 ans et plus accentue les différences entre les Noirs et les Blancs. On dénombre environ 21 armes à feu pour 100 habitants aux États-Unis, 53 au Yémen, 39 au Monténégro et en Serbie, et 35 au Canada et en Uruguay. Les études épidémiologiques sur la disponibilité des armes à feu et les blessures causées par des armes à feu butent sur des problèmes de méthodologie et de conceptualisation difficiles à résoudre. Les meurtres par armes à feu aux USA sont au nombre de 10 000 par an selon des associations américaines. Les commémorations du 75e anniversaire du Débarquement des … Il n’existe pas au Canada de données nationales sur les types d’armes en cause dans les cas de blessure, mais les recherches donnent à penser que les armes d’épaule sont plus souvent en cause que les armes de poing. ex., Leonard, 1994, p. 128). (1) La Loi sur les armes à feu de 1995 remplace les AAAF par des permis de possession et d’acquisition. Les caractéristiques sont peut-être différentes pour les blessures intentionnelles et non intentionnelles tout comme l’accès aux armes à feu peut influer différemment sur le taux des blessures par agression ou des blessures que la victime s’inflige elle-même. L’auteur traite ensuite des types d’armes à feu en cause dans les blessures et décès et de la possibilité d’établir un lien entre la disponibilité des armes à feu dans une société et le nombre des blessures et décès qu’elles causent; enfin, il passe en revue les recherches récentes sur les coûts qu’entraînent les blessures et les décès par balle. Si les homicides prévalent dans la population noire, les suicides constituent plus des trois quarts des décès dans la population blanche. L’année dernière a été la pire, avec le plus grand nombre de fusillades jamais répertorié à Toronto. Ces comparaisons doivent se faire avec prudence, car les pays s’y prennent différemment pour tenir les statistiques sur la santé publiqueet sur la criminalité. Une étude menée dans trois villes américaines a montré que le taux était de 16 :1 pour les blessures non intentionnelles, de 5,3 :1 pour les agressions et de 0,16 :1 pour les tentatives de suicide (Kellermann et coll., 1996, p. 1443). Il fait une comparaison avec les données d’autres pays sur les décès par balle. Vingt-neuf pays ont présenté des statistiques sur le nombre de décès par balle pour 100 000 habitants. A l’inverse, en France, le nombre d’armes à feu a drastiquement baissé : de 19 millions en 2006 à 10 millions en 2016 soit de 31,2 armes pour 100 habitants à 14,96. Les Etats-Unis sont numéro 1 du classement alors que la France n’apparait pas dans le top 10. Il propose aussi un aperçu de l’information limitée qu’on possède sur les blessures par balle au Canada, des difficultés que les chercheurs éprouvent à classer les blessures comme intentionnelles ou non, ce qui les empêche de calculer le taux de décès dans les blessures causées par des armes à feu. Sur les 1 125 décès par balle qui sont survenus en 1995, environ 80,1 p. 100, soit 911, ont été classés comme des suicides; il y a eu 145 homicides, soit 12,4 p. 100; et enfin 49 morts non intentionnelles, ce qui fait 4,3 p. 100 du total (Hung, 1997). Dans le contexte international, Lock a conclu que la généralisation de la présence des armes à feu ne se traduit pas automatiquement par des conflits violents (1996, p. 2). La mortalité par armes à feu constitue un problème majeur de santé publique aux États-Unis. Le ratio ainsi estimé varie considérablement d’une étude à l’autre. Le Royaume-Uni connaît une baisse constante du nombre de décès par arme à feu, avec une minimale à 39 décès pour l'année 2009. Ces pourcentages sont restés relativement stables ces dix dernières années. Les taux les plus élevés sont ceux déclarés par la Colombie (55,8), le Brésil(26,9) et les États-Unis (14). Les données les plus récentes montrent que 33 000 décès par armes à feu surviennent en moyenne annuellement aux États-Unis. Selon les données sur l’hospitalisation de Statistique Canada pour 1993 et 1994, 25 p. 100 des blessures par balle exigeant des soins actifs sont infligées par la victime même, par exemple dans les cas de tentative de suicide. Un regard comparé de l'état de santé des Québécois, Ce site a été conçu par Robert Choinière, 2020, Gaz à effet de serre et polluants atmosphériques, Dépenses de santé et nombre de médecins et d’infirmières, Mortalité infantile et naissances de faible poids, Mortalité par maladies de l’appareil circulatoire, Mortalité par maladies de l’appareil respiratoire, Mortalité par diabète, par maladie d’Alzheimer et par suicide, Les décès par armes à feu atteignent un sommet, Comparaisons santé : le Québec et l’Écosse. Ces pourcentages sont restés relativement stables ces dix dernières années. Une étude canadienne récente a montré que, parmi les personnes soignées d’urgence pour des blessures par balle, 47 p. 100 avaient subi leurs blessures à cause d’un accident, 32 p. 100 à cause d’une tentative de suicide et 19 p. 100 à cause d’une agression (Injury Prevention Centre Edmonton, 1996). Une grande partie de la recherche sur les blessures par balle fatales tourne autour de la possibilité d’un lien entre le nombre d’armes à feu disponibles et les taux de crimes avec violence, de suicides et d’accidents dans une population donnée. l’existence d’un lien entre la disponibilité de moyens létaux d’expression de la violence et le niveau réel de la violence, mais la nature exacte de ce lien n’est pas évidente. La recherche bibliographique précédente signalait que les statistiques sur les morts accidentelles avec arme à feu sont probablement gonflées parce que certaines d’entre elles sont subséquemment classées comme des suicides ou des homicides (Kleck, 1991). Le taux de meurtres aux USA est de 5,2 meurtres pour 100 000 habitants en 2015. En En date du 31 décembre 2000, il existait toujours 243,299 AAAF. Près de 43 p. 100 des blessures sont classées comme des accidents, 22 p. 100 sont causées par autrui; dans près de 9 p. 100 des cas, la cause n’est pas établie, et le 1,7 p. 100 qui reste découle d’une intervention de la police (Hung, 1997). L’argument a été rejeté au motif que l’inverse pourrait être tout aussi vrai (Gabor, 1994, p. 53). En 1970, ce taux était de 5,2. Nous reviendrons sur ces problèmes dans des chapitres ultérieurs. Les cas les plus médiatisés, soient les décès liés aux fusillades de masse et aux interventions de la force policière, représentent ensemble environ 3 % des décès par armes à feu. En 1995, le nombre de décès pour 100 000 habitants a été le plus faib… trompeuses lorsque les données nationales sont relativement faibles comme au Canada. Il a atteint un sommet de 7,2 en 1977 et a ensuite diminué régulièrement pour s’établir à 3,8 en 1995 (Hung, 1997). Au-delà des fusillades et des décès impliquant les forces policières, l’ampleur de la mortalité par armes à feu aux États-Unis est relativement peu connue. Rares sont ceux qui mettraient en doute Un lynx mort, tué par arme à feu, a été retrouvé le 31 décembre dans le massif du Jura. Un lynx mort a été retrouvé le 31 décembre dans le massif du Jura, dans le canton de Quingey (Doubs) et une "autopsie a permis de constater que l'animal a été tué par une arme à feu", a indiqué la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement dans un communiqué (Dreal).. Ce nouveau cas de braconnage d'un lynx "porte une atteinte grave à la population de … Neuf pays déclarent un taux de 1 ou moins, dont le Japon (0,07) et le Royaume-Uni (0,6) (Nations Unies, 1998, p. 108). Environ 21 pays ont un taux inférieur à 5 pour 100 000 habitants, notamment le Canada (4,1), l’Australie (3), la Nouvelle-Zélande (2,9) et la Suède (2,3). Les blessures non fatales sont le résultat d’une agression, sont infligées par la victime elle-même ou sont accidentelles. ex., Annest et coll., 1995; Barber et coll., 1996; Bretsky et coll., 1996; Kellermann et coll., 1996; Mercy, 1993). Un lynx boréal a été tué par arme à feu dans le Doubs et une enquête pour Il semble que les blessures non intentionnelles soient moins graves et conduisent moins souvent à la mort; elles sont associées à un faible risque de préjudice grave. Décès et blessures causés par des armes à feu – vue d'ensemble. Les chercheurs risquent souvent de mal interpréter les données à cause du nombre variable de cas classés comme non déterminés. En 2017, la police a déclaré 266 homicides commis à l’aide d’une arme à feu au Canada, soit 43 de plus qu’en 2016 . On dénombre environ 21 armes à feu pour 100 habitants aux États-Unis, 53 au Yémen, 39 au Monténégro et en Serbie, et 35 au Canada et en Uruguay. Chez les 15-34 ans, les homicides dominent alors que chez les personnes de 75 ans et plus, plus de 90 % des décès par armes à feu sont associés à des suicides. Les erreurs de classement peuvent être plus Ci-dessous figure une liste des pays par taux d'homicide volontaire par an pour 100 000 habitants. STATISTIQUES - La tuerie de Charleston a mis en lumière les dégâts faits par les armes à feu aux Etats-Unis où, depuis le début de l'année, près de 6000 personnes ont été tuées par balles. Une grande partie des recherches sur les armes à feu porte surtout sur les blessures et les décès causés par le mauvais usage des armes à feu, et le rôle que jouent ces armes dans la montée de la violence au sein de certaines sociétés. Chez les Noirs, les risques de décès par armes à feu diminuent avec l’âge, alors que chez les Blancs, c’est le contraire. Il existe aux États-Unis des bases de données sur les blessures non fatales, et plusieurs estimations nationales ou régionales de taux de décès ont été produites dans ce pays (p. Les cas d’entrée par infraction dans le but de voler des armes à feu sont passés de 516 en 2013 à 804 en 2016 (Statistique Canada; CANSIM 252-0051). Ainsi, il n’y a aucun moyen de mesurer avec précision le nombre de personnes qui possèdent des armes à feu (Stenning, 1996; 1996b, p. 10), et il n’y a actuellement aucun moyen de tenir compte du fait que le nombre de ces propriétaires varie dans le temps et d’un territoire à l’autre. Des chercheurs ont fait observer que, même si des suicides et des homicides peuvent être classés à tort comme des accidents fatals, la proportion des cas mal classés est probablement faible, étant donné que les décès par arme à feu donnent souvent lieu à des enquêtes sur la possibilité d’homicide qui sont plus poussées que les enquêtes générales sur les suicides ou les morts accidentelles (Dudley et coll., 1996, p. 372). La notion de taux de décès désigne la proportion des cas de blessures causées par des armes à feu qui entraînent la mort (Barber et coll., 1996, p. 487). Le reste des décès par armes à feu, 4 %, est constitué d’accidents, de décès indéterminés quant à l’intention et d’interventions de la force policière. La majorité des armes à feu détenues par des Canadiens sont des armes sans restriction, généralement des « armes d’épaule » tels un fusil de … National Electronic Injury Surveillance System, 3.3 Comparaisons à l’échelle internationale concernant les décès par arme à feu, 3.5 Problèmes de classification des blessures par arme à feu, 3.7 Type d’arme à feu en cause dans les blessures, 3.8 Présence des armes à feu et taux de crimes avec violence, de suicides et d’accidents, Division de la recherche et de la statistique. Nous avons relevé des fluctuations régionales importantes du taux de décès et en ce qui concerne le type d’arme à feu, le type d’incident et la disponibilité relative des soins médicaux d’urgence et en milieu hospitalier. Parmi ces 19 décès, huit sont le fruit de l’usage direct d’une arme à feu par la police. Si on se fie au National Electronic Injury Surveillance System, par exemple, le taux national de décès se situerait à 2,6 :1, soit 2,6 blessures pour chaque décès (Annest et coll., 1995, p. 1751-1752). Les données selon le groupe racial montrent que les décès par armes à feu sont presque deux fois plus fréquents dans la population noire que dans la population blanche. En 2017, le Venezuela et le Salvador présentaient les taux les plus élevés de mort violente par arme à feu. Le taux d’homicide au Canada en 2017 a atteint un sommet inégalé en près de 10 ans, et le Québec a fortement contribué à cette hausse. Au cours des 25 dernières années, il y a eu en moyenne 1 300 décès causés par des armes à feu chaque année. La plupart des études font ressortir une forte fluctuation du taux selon l’intention de celui qui emploie l’arme à feu. Durant la dernière décennie, les décès par armes à feu, et plus particulièrement ceux par suicide, ont augmenté alors que ceux par homicide ont diminué. Depuis 2010, les décès par armes à feu ont dépassé ceux par accidents de transport chez les hommes. Sur les 41 cas recensés en 2019, 33 impliquaient l’usage d’armes à feu, selon les chercheurs. Dans son dernier rapport sur la mortalité aux Etats-Unis, le Centre fédéral de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a recensé 36 252 morts par arme à feu en 2015. En 2011, dans un sondage de l'institut Gallup, 47% des Américains déclaraient avoir au moins une arme à feu à leur domicile.