), décroître ou se perdre (par des condamnations infamantes, par la dérogeance, etc.). LA bourgeoisie au 19ème siècle Par Lorène C, Vincent M, Guillaume M et Marjorie F. Il n'est que 5h30 et Monsieur Bourgeois se lève et se prépare pour aller travailler, après s'être habillé de vêtements sombres et fonctionnels il quitte son quartier et part rejoindre ses ouvriers Au milieu du 19ème siècle, la bourgeoisie domine. Si la situation de cette famille se relevait, des lettres de relief (appelées aussi lettres de réhabilitation) pouvaient être obtenues du roi pour rétablir la noblesse[70]. La plupart sont originaires de familles bourgeoises et, ayant pu étudier le droit, sont entrés au service du roi à des charges plus ou moins importantes. Sous l'Ancien Régime, les ordonnances royales ont longtemps interdit de se faire connaître avec un nom de fief ou de terre à la place de son patronyme. En effet, de nombreuses personnes portant un nom à particule ne peuvent pas produire un acte récognitif de noblesse d'un de leurs aïeux. En 1961, le général de Gaulle, alors président de la République, autorise par décret, à titre exceptionnel et viager, le port d'un titre étranger (espagnol) de duc[Note 19]. Des titres sont établis sous forme de distinctions héréditaires par le Premier Empire. Ainsi la fille du comte de X sera Mademoiselle de X et non la comtesse de X (alors qu'en Allemagne, la fille du Graf von X sera elle-même Gräfin von X). Nous trouvons, par ordre croissant (sont indiquées les fonctions qui permettaient une obtention quasi-automatique du titre[113]) : Les titres d'écuyer[Note 14], de vidame, vicomte et marquis, n'existant pas sous l'Empire (jugés par Napoléon comme ayant une trop forte connotation d'Ancien Régime) ont été recréés ou reportés après sa chute et réintégrés dans la hiérarchie. Outre les porteurs d'authentiques armes familiales nobles ou non, d'autres personnes portent une chevalière pouvant témoigner d'une communauté de valeurs et/ou d'un désir d'imitation : porter les armes de sa famille maternelle, d'un cousinage éteint, d'un dessin personnel (mais qui ne doit pas être le même que celui d'armes déjà existantes ou ayant existé), etc. La chevalière (armoriée)[112] est portée en France par les hommes la plupart du temps à l'annulaire de la main gauche (avec l'alliance s'ils sont mariés), contrairement à l'usage dans d'autres pays européens où elle est plutôt portée à l'auriculaire (en Grande-Bretagne toujours, parfois aussi en Suisse ou en Belgique). Une lignée perdra le titre dès qu'elle ne sera plus en possession de la terre qui en est décorée ; (…) », « Dans cette société patrilinéaire, ce sont les mariages des mâles qui situent le rang social d'une famille. Elle se distingue de la noblesse par anoblissement, laquelle peut parfois être plus ancienne puisque les premières lettres d'anoblissement commencent avec le règne de Philippe III le Hardi. Au XVIIIe siècle, les Lumières est un terme qui désigne un mouvement culturel et philosophique ayant dominé en Europe, et plus particulièrement en France. Il existe également d'autres associations d'objet comparable : l'Association de la noblesse bretonne (ANB) créée en 2004, ou l'Institut Saint-Georges pour la noblesse (ISGN), ou encore le Cercle des Gentilshommes. Louis le Pieux entreprit des réformes importantes dans l’Église et l’Empire, allant en effet dans le sens de davantage de partage de responsabilité ; cette nouvelle consigne sera prise à la lettre par le haut clergé et les grands qui prirent des initiatives allant dans le sens de leurs intérêts[18]. Telle est la volonté de ce roi inventeur de la méritocratie tempérée. Vient plus bas le “noble de race”, dont le père, l'aïeul et le bisaïeul étaient gentilshommes. La seule distinction réelle est faite entre le titre de duc (il peut être accompagné de la dignité de pair de France) et les autres titres. Pour évaluer ces chiffres à partir des Assemblées de la noblesse il faut distinguer la convocation de la participation effective aux Assemblées de la noblesse, car les roturiers possédant fief furent aussi convoquée au titre de leur fief. Que l'on jette un coup d'œil sur les ouvrages de Condorcet, qui, vers la fin du siècle, s'appliqua à formuler une dernière fois les principes légués par la philosophie à la société française, et l'on verra si les hommes dont il résumait les opinions n'étaient que des. En effet, aux termes de l'article 330 de la déclaration du Roi, du 3 mars 1699, enregistrée au parlement de Besançon, "les anoblis et tous autres ne peuvent prendre le DE avant leurs noms, et signer autrement que des noms propres de leurs familles"[160]. L'usage veut que traditionnellement, lorsqu'on cite un nom commençant par la particule de (et uniquement de et non d', ni des, ni du), on omet cette particule. Au début du siècle, le royaume portugais de Benguela s’étend entre les fleuves Cuanza, Cunene et l’Atlantique, incluant la ville de Moçâmedes. Par la volonté délibérée de Louis XIV, il est assuré, depuis 1661, qu'un ministre compte bien plus qu'un duc[22]. Par l’utilisation de termes et d’expressi… » reste appelé « du Z. », Patrice de Mac Mahon, président de la République. En Bretagne la noblesse pauvre représente la moitié de la noblesse de cette province et la plèbe le tiers[108]. L'historien Guy Chaussinand-Nogaret évalue à la fin de l'Ancien Régime qu'au minimum un quart de la population noble a un principe de noblesse ne remontant pas avant 1700[33]. Pour le XIXe siècle, et notamment la période du Premier Empire, l'historiographie contemporaine a consacré la notion de noblesse d'Empire. Fondée en 1964, la Société a pour mission d'encourager toute étude portant sur le XVIIIe siècle, sans limitation de pays ou de domaine de recherche. « La légende du second ordre est tissée d'une longue suite d'idées reçues qu'il faut exorciser : « (…) ce qui démontre, s'il en était besoin, le caractère tout à fait secondaire (et quasi insignifiant) du titre dans la noblesse française où seul le nom de famille, illustre ou obscur, a de l'importance », « (…), les titres nobiliaires de l'Ancien Régime sont à l'origine des fonctions ou des honneurs, mais ne forment nullement une structure hiérarchisée en pyramide. Néanmoins beaucoup d'entre elles ajoutent aujourd'hui une couronne à leurs armes. Jusqu'en 1789, l'existence d'une particule s'explique souvent par la possession d'une terre, qu'elle soit noble ou non, quoique certaines familles aient seulement ajouté une particule devant leur patronyme. Louis XIV s'est constitué, à Paris, puis à Saint-Germain, et enfin à Versailles (1682-1715), la Cour la plus brillante du monde, enviée, imitée dans toute l'Europe. Les gardes du corps du roi, nobles et non nobles, ont le droit à la qualification d'écuyer. Pour la maison royale de Saint-Louis, depuis 1694 il faut prouver 140 ans de noblesse. François-Joseph Ruggiu commentant les travaux de Guy Chaussinand-Nogaret et de David Bien écrit que ces deux auteurs sont d'accord sur l'influence de la notion de Mérite issue de la philosophie des Lumières mais que Chaussinand-Nogaret a mis l'accent sur une fusion des élites à la fin de l'Ancien Régime à travers l'économie et la culture et Bien qui au contraire voit l'ancienne noblesse mettre en avant la naissance comme vecteur du Mérite dans l'édit de Ségur de 1781[87]. Il s'agit là d'un titre dit « de courtoisie », dépourvu de reconnaissance officielle et réservé à un usage mondain[Note 9]. Après 1727 le port de qualifications de noblesse sans obtention d'une maintenue en la noblesse ou d'une maintenue avec anoblissement en tant que besoin ou d'une confirmation de noblesse, ne suffisait pas à prouver la noblesse. Ce catalogue n'a jamais vu le jour, mais un immense travail fut accompli pendant plus de trois ans dans différents régions qui passèrent au crible les titres de noblesse de ceux qui jouissaient des privilèges réservés aux nobles. Philippe du Puy de Clinchamps écrit que ne prouve la noblesse que les actes où le roi reconnaissait comme noble un suppliant[60] et que seuls les actes délivrés au nom du roi pouvaient faire preuve d'état[61]. Il y avait également une hiérarchie des chapitres nobles[41]. Avec la fin de la féodalité se distinguaient la famille royale (roi, reine, enfants et petits-enfants de France) et les princes du sang. Pour financer ces services, le noble a des revenus nobles, c'est-à-dire des droits seigneuriaux comme les cens, des revenus d'offices supérieurs ou des pensions royales. Pour estimer ce nombre, les auteurs contemporains agrègent aux familles nobles d'Ancien Régime les familles qui ont été titrées, anoblies, ou confirmées nobles au XIXe siècle. Tallandier 2008 : environ 3 500 dans son introduction, mais un peu moins que Valette dans sa liste. Le domaine qu'on appelle aujourd'hui économique ou productif, comprenant les activités intéressées : l'agriculture, l'artisanat, le commerce, la marine, l'industrie, etc. il faut que l'élite puisse accéder à la noblesse, par anoblissements individuels ou par fonctions. La Colonisation française aux Antilles à la fin du 17e siècle, d’après les « Voyages aux Isles d’Amérique » du R. P. Labat : première partie. Parmi les mœurs de la noblesse, le duel est lié à la notion d'honneur du lignage. La noblesse : c’est l’ensemble des nobles. La société française au 18ème siècle. Marc Guillaume, Maître des requêtes au Conseil d’Etat, Directeur des affaires civiles et du Sceau, France culture, histoire d'hier à aujourd'hui, la noblesse française, Édit du roy, portant création d'une noblesse militaire (1750). Porter les signes distinctifs de la noblesse : armoiries timbrées d'un heaume ou d'une couronne, placer sur son logis une girouette carrée en forme de bannières, ou surmontée d'une couronne, posséder un colombier (car les colombes se nourrissent du grain ramassé sur les terres alentour). Il n'existe qu'un cas connu de chevalier héréditaire, celui de Monsieur Flury-Herard, confirmé chevalier héréditaire par décret du Président de la République, du 25 septembre 1874, vu les articles 11 et 12 du premier statut du 1er mars 1808, l'article 22 du décret du 3 mars 1810 et les articles 1 et 2 de l'ordonnance du 8 octobre 1814[121]. L'identité de la noblesse se fait également par le système des preuves qui permet aux familles d'ancienne noblesse l'entrée de ses membres dans différents ordres, corps et institutions. Il s'étend entre les jours juliens 2 342 337,5 et 2 378 861,5[1],[2]. Pour attirer la noblesse dans les Compagnies des Indes le roi dut promulguer des édits de dérogation. Outre les barons créés, il existait d'autres barons, dont la noblesse remontait à des temps presque aussi anciens que la famille royale (par exemple, les Montmorency[Note 8], qui revendiquaient la qualité de premiers barons chrétiens (du duché d'Île-de-France), devenus ducs, éteints au XIXe siècle). Tina Malet . Hors l'éminent privilège des ducs, il n'y a pas de hiérarchie des titres : sans cela le vicomte de Turenne, de l'illustre maison de Bouillon, aurait été inférieur à un quelconque marquis de Carabas. Le comte de Puisaye écrit à cet effet au roi : “L'honneur d'être présenté à votre Majesté et de monter dans ses carrosses est une faveur particulière qu'elle accorde ou refuse à son gré”[29]. Il a existé en outre l'Association pour l'histoire et la défense des dernières familles anoblies par charge (ADF) fondée en 1977 par Guy Guérin du Masgenêt[144]. "Il lui appartenait de prouver aux commissaires chargés de la vérification des pouvoirs qu’il avait la noblesse acquise et transmissible" pour y siéger. Il y a les nobles, le clergé et le Tiers-état. Durant la Révolution française, une partie de la noblesse prit le chemin de l'émigration et constitua une large part de l'armée des émigrés pendant que d'autres tentèrent de résister aux révolutionnaires aux côtés de mouvements de chouannerie sur le sol français. Roland Mousnier, quant à lui, avance qu'à partir de la capitation de 1695 l'administration royale a assimilé la noblesse à ceux qui pouvaient payer l'impôt noble[27]. Son art est de se faire voir à intervalles réguliers, mais aussi de servir avec zèle. Pour la maison royale de Saint-Louis, depuis 1694 il faut prouver 140 ans de noblesse. Laurent Bourquin, quant à lui, écrit que les militaires issus de familles de robe arrivaient aux mêmes grades que ceux issus de familles d'épée mais aussi que pour la robe l'armée fut dès le XVIIe siècle une voie de promotion sociale[103]. Saint-Simon disait : « Les Rois font des anoblis, mais non des nobles ». Cet état noble consistait dans l'hommage, le partage noble des successions, l'exonération de tailles, la mention de la qualité de noble dans les actes d'état civil, les charges et emplois nobles (justices, pages…), l'absence de profession dérogeante. La noblesse française regroupe les familles françaises qui ont bénéficié depuis les premiers temps de la monarchie jusqu'au 4 août 1789 (abolition des privilèges) d'un statut particulier auquel était attaché « des privilèges, faits de devoirs et de droits, se transmettant par le seul fait de la naissance »[1] et d'une distinction honorifique héréditaire. Dans un article publié sur le site de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) et consacré à l'identité de la "noblesse française au XXIe siècle", Patrick Clarke de Dromantin note un engouement de la recherche historique pour la noblesse et une inflation certaine des noms de familles accompagnés d'une particule ce qui est révélateur pour lui d'une société républicaine encore fascinée par la noblesse[145]. En Suisse, tous les citoyens peuvent porter des armoiries surmontées d'un heaume. ». », Louis-Philippe Ier (1830-1848), roi des français. Une justice comprend généralement une dizaine de fiefs et une petite justice 200 à 300 justiciables. Par ailleurs, on trouve, dans de nombreuses régions de France, des familles de paysans qui, par l'accès à la propriété foncière, accèdent au bout d'une ou deux générations à l'aristocratie féodale et donc au service armé. En pratique, jusqu'à la fin des grandes recherches (1727), des familles réussirent toutefois à s'agréger à la noblesse sans pouvoir prouver une possession centenaire. La noblesse héréditaire, selon les principes du droit monarchique, avait pour caractéristique essentielle d'attribuer la qualité de noble et les privilèges y étant associés selon un critère de naissance, par filiation — et par filiation légitime à compter de l'édit fiscal de 1600, pour les provinces alors rattachées au Royaume de France[52], sous le règne du roi Henri IV. Le début du XVIIIème siècle marque le déclin de la tragédie classique. Quelles que soient l'origine et l'ancienneté de sa noblesse, chaque famille noble doit apporter la preuve qu'elle vit noblement, faute de quoi elle perd sa noblesse et ne peut plus la transmettre à ses descendants. Après l'abolition de la noblesse en 1790, Napoléon Ier honore par des titres les français qu'il estime les plus méritants. Ses conditions d'anoblissement ont été modifiées au fil des siècles. environ 180 familles éteintes après leur admission (de 1933 à aujourd'hui) ; environ 20 familles éteintes après 1900 et admises déjà éteintes (inscription à titre historique). Clovis a ainsi créé une nobilitas formée par la noblesse sénatoriale gallo-romaine et par les maiores natu des peuples barbares, qui purent entrer dans sa militia principis en jurant obéissance « à la romaine » (obsequium) au nouveau maître. En récompense de services rendus, certains membres de l'entourage du roi se voient anoblis, et ce avant même que la couronne ait clairement défini les privilèges de la noblesse. Les Lumières, en reconnaissant le mérite personnel comme seul critère de distinction sociale, semèrent les germes de l'individualisme au sein de la noblesse, groupe social pour qui l'individu n'était rien et n'existait qu'au sein d'un lignage dont l'hérédité garantissait la pureté du sang. La guerre devient de plus en plus l'affaire de professionnels et de mercenaires. Les gentilshommes seigneurs de paroisse sont en classe 10 (dans la même classe sont aussi les banquiers et agents de change par exemple). La nouvelle conserve les siens. L'admission aux Honneurs de la Cour prévoit dans ses statuts une noblesse remontant au moins à l'année 1400. On peut distinguer parmi ces seigneurs différentes nuances sociologiques : Si l'on ne peut distinguer une noblesse structurée par une sociologie précise, le droit médiéval fournit toutefois certains éclairages. L'INSEE recense 0,4 % de porteurs d'un nom à particule parmi la population française actuelle (soit environ 260 000 personnes), pour seulement environ 0,2 % de porteurs issus de familles françaises authentiquement nobles selon Régis Valette[159]. De nombreuses particules furent accordées au XIXe siècle, par le pouvoir ou par les juridictions, aussi bien à des personnes récemment anoblies, titrés de l'Empire ou anoblis de la Restauration, qu'à des familles non nobles, généralement d'ancienne bourgeoisie. L'hérédité : c'est pour un individu ou une famille, être issu légitimement d'un lignage noble, en ligne masculine. Être assujetti en matière criminelle au statut de la Noblesse qui punit plus sévèrement certains crimes comme le faux, etc. Cette preuve consistait à la fois dans le fait de vivre noblement (être régi par les coutumes nobles, avoir des emplois nobles et des revenus nobles, en particulier la possession noble d'un fief qui se traduit par le fait de rendre l'hommage féodal, de servir au ban de la province), et à la fois dans la qualification de l'état ou de titres nobles dans des actes publics. Cette grande enquête sur la noblesse (1666-1727) permit à l'administration royale de lutter contre l'usurpation de noblesse et contre ses conséquences fiscales. Les genres de vie opposent les bourgeois citadins, les cultivateurs sédentaires et les éleveurs semi-nomades. Le XVIe siècle est marqué par les guerres d'Italie, la Renaissance française et dans la seconde partie du siècle par les guerres de Religion entre catholiques et protestants. », « L'antinobilisme nobiliaire n'est pas un objet historique nouveau. Dans un article intitulé Ancienneté familiale et construction de l'identité nobiliaire dans la France de la fin de l'Ancien Régime François-Joseph Ruggiu écrit que la noblesse est constituée de différents groupes qui ont chacun leurs caractéristiques[84]. Elle revenait ainsi à la noblesse d'Empire et à la décoration héréditaire que fut en réalité cette dernière. Marc Guillaume, Directeur des affaires civiles et du Sceau, 2006. Au début du siècle, par le biais des donations, plus d’un tiers de la propriété italienne est soumis à la mainmorte ecclésiastique, aux mains d’administrateurs routiniers qui ne vendent que rarement les terres sans pour autant y apporter grand soin. La noblesse au XIX e siècle. 19ème siècle (1789-1900) » de Jacline44, auquel 610 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Les membres féminins de la famille royale reçoivent l'appellation de princesse, mais il ne s'agit pas d'un titre, mais de la marque de leur qualité (différence entre le Prince : titre de noblesse, en allemand : Fürst, et le prince, comme témoignage de la qualité de la personne : en allemand, Prinz). L'Artois et la Bretagne permettaient une noblesse dite « dormante » : le noble peut mettre de côté sa noblesse, parfois sur plusieurs générations, pour se refaire une santé financière ; puis une simple déclaration suffit à retrouver l'intégrité de ses droits. Pour l'ensemble de la population, un anobli n'a pas encore l'essentiel : la condition, la qualité, la naissance. La Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par les Nations unies en 1948, reprend ce texte : « Tous les êtres humains naissent égaux en dignité et en droits ». L’organisation de la société au XVIIIème siècle La société d'Ancien Régime (ou société d'ordres) est un mode d'organisation sociale qui a prévalu en France du XVIe au XVIIIe siècle. (Commission d'information et de liaison des associations nobles d'Europe), 1989, page 78. Littérature française du XVIIIe siècle 2 progressive de la société que révèlent les conflits entre le haut et le bas clergé, ou les tensions avec les Jésuites (expulsés du royaume en 1764) ou l’évolution du statut des protestants, admis à l’état-civil en 1787. Durant les guerres de Religion une partie de la noblesse défendra le culte protestant. Même s'il accorda par décret d'assez nombreux titres, permit que fussent relevés des titres éteints du Premier Empire et régularisa même des titres que l'usage avait admis sous l'Ancien Régime, Napoléon III ne procéda à aucun anoblissement[128]. La société française au 18ème siècle. L'anoblissement par charges n'est pas automatique, il doit être confirmé par des lettres patentes du roi qui doivent ensuite être enregistrées au parlement. », « Le Second Empire fit la synthèse des apports de tous les régimes précédents en tout ce qui concernait les titres nobiliaires, la noblesse simple toutefois n'étant pas plus conférée que sous la Monarchie de Juillet[120]. La poésie classique du 17eme siecle, les meilleurs rêves de la … L'identité de la noblesse se fait également par le système des preuves qui permet aux familles d'ancienne noblesse l'entrée de ses membres dans différents ordres, corps et institutions. 20ème siècle littérature mouvement. Même si la noblesse n'a plus d'existence légale en France depuis 1848[10],[11] ou l'instauration de la Troisième République en 1870[157], les titres réguliers transmis a un descendant actuel du premier titulaire du titre selon les règles de dévolution prévues par les lettres patentes de concession sont reconnus par investiture de la section du Sceau. (n°830). La « force » de l’expression « siècle des Lumières » vient de son utilisation largement répandue chez les historiens contemporains. Le service du sceau du ministère de la Justice délivre des arrêtés d'investiture aux successeurs[5]. Cette association considérait néanmoins cette noblesse transmise à leurs descendants selon l'article 71 de la charte du 4 juin 1814 qui stipulait « La noblesse ancienne reprend ses titres » et l'article 62 de la charte du 14 août 1830 qui reprend l'article 71 de la Charte de 1814 . La vassalité et l’hérédité au IXe siècle, puis l'appropriation au Xe siècle du « par la grâce de Dieu » vont créer une nouvelle couche de dynastes, les princes territoriaux, qui comme le roi, portent le titre de princeps et s'approprient la puissance publique[20]. Benoît Defauconpret écrit que malgré l'importance prise par la noblesse de robe à partir du règne de Louis XIV et des mariages entre familles de robe et familles d'épée, "le préjugé en faveur de l'épée est tellement proverbial qu'on peut difficilement le négliger. […] L'homme de Cour cher au cœur du roi n'est pas nécessairement de très grande naissance, mais il doit être d'un mérite supérieur à la moyenne. Les armoiries sont des signes de ralliement durant les guerres et des signes distinctifs dans les tournois. À l'Assemblée provinciale de Haute-Normandie, en 1787 et 1788, c'est un bourgeois anobli, Le Couteulx de Canteleu, qui représente le Tiers état, comme dans la plupart des Généralités; c'est lui qui a rédigé un mémoire demandant que les députés du Tiers état ne fussent ni nobles, ni anoblis, anticipant en cela sur une idée qui sera à l'origine de la Révolution, celle que les députés de la Noblesse représentent exclusivement les nobles, et pas tous les habitants des seigneuries de la campagne, tandis que les députés du Tiers représenteraient tous les roturiers, et pas l'ensemble des bourgeois des grandes villes, qu'ils soient roturiers ou non. La catégorie mouvante des princes dits « étrangers », grands lignages d'abord étrangers puis « naturalisés » en France (maison de Clèves, maison de Guise (maison de Lorraine), etc.) Au début du XIXe siècle, le monde paysan, marqué par une permanence des structures sociales et des techniques agraires, occupe une grande place dans la société française. Avec la modernisation des armées, les chevaliers et les écuyers forment la nouvelle élite, montures et équipement coûtant cher, ils sont aussi rémunérés avec des terres et deviennent ainsi vassaux de leur employeur : c'est la première forme de hiérarchisation de la noblesse. Une lignée perdra le titre dès qu'elle ne sera plus en possession de la terre qui en est décorée ; (…) »[83]. La nouvelle conserve les siens. Ce règlement pris dès 1721 et 1727 sera suivi un peu plus tard d'un règlement du même type pour la petite écurie, pris pour sa part en 1729. 1711 • 1712 • 1713 • 1714 • 17151716 • 1717 • 1718 • 1719 • 1720 Enfin avoir une possession centenaire après 1666 ne suffisait plus à prouver une noblesse d'extraction (cad. Ainsi, « N. de X. Ier millénaire • IIe millénaire • IIIe millénaire, Siècles : Il faut aussi noter qu'en France, et contrairement à d'autres pays européens (la Russie[Note 10] et l'Empire allemand par exemple), en raison de la loi salique[Note 11], les femmes ne portent pas de titres « en propre », hors celui de princesse ; considéré alors non comme un titre mais comme le témoignage de leur qualité. Ses membres avaient l'obligation d'occuper un certain nombre d'emplois onéreux (armée, magistrature, haute administration, arts libéraux), et l'interdiction d'exercer des professions lucratives (commerce, artisanat, banque) sous peine de dérogeance. Le Roi fait des nobles à volonté : il ne leur accorde que des rangs et des honneurs, sans aucune exception des charges et des devoirs de la société[116]. Depuis la Révolution française et la chute de l'Ancien Régime, la noblesse n'a plus de droits et de devoirs particuliers dans la société française, à l'exception des personnes ayant reçues la dignité de pair de France entre 1814 et 1848. À partir du XVIIe siècle, de nouvelles charges anoblissantes sont créées pour les roturiers et le roi Louis XIV recourt à la vente de lettres de noblesse afin de remplir le trésor et de financer les efforts de guerre. Même à la fin du XVIIIe siècle, l'usage distingue très nettement les anoblis et les nobles d'extraction. (Ève insista pour qu'Adam mange le fruit interdit.) par une condamnation infamante (crimes, mais il y a la possibilité de demander des lettres de réhabilitation) ; par le fait d'entrer sans permission du roi au service d'une puissance étrangère, ou d'être anobli par celle-ci ; par les révocations d’anoblissement. La France économique et sociale au XVIIIe siècle Table des matières Introduction Si l’on veut vraiment comprendre le caractère de la société contemporaine, il importe de se représenter la vie économique et sociale de l’ancienne France et particulièrement de la France du XVIIIe siècle. Les roturiers qui achetaient une charge de secrétaire du roi avaient droit à la qualification d'écuyer mais pour qu'ils puissent transmettre leur noblesse ils devaient servir vingt ans ou mourir en charge ou encore exercer la dite charge durant deux générations successives de vingt ans chacune. Il faut enfin rappeler que la participation avec l'ordre de la noblesse aux États généraux de 1789 ne constitue pas une preuve de noblesse[67]. Du fait de ses maigres moyens de subsistances, cette partie de la noblesse n'a pu accéder aux pouvoirs et aux honneurs. L'aristocratie féodale est-elle noble ? Il y a les nobles, le clergé et le Tiers-état. À l'instar des Honneurs de la Cour les généalogistes royaux demandent des preuves pour l'entrée dans le corps des pages[40], par exemple. Sur ce point, comme sur tant d'autres, le mérite corrige, par la volonté du roi, les inégalités de la naissance. Régis Valette écrit dans Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle : « (…) ce qui démontre, s'il en était besoin, le caractère tout à fait secondaire (et quasi insignifiant) du titre dans la noblesse française où seul le nom de famille, illustre ou obscur, a de l'importance »[82]. Sous la Première Restauration l’article 71 de la Charte du 4 juin 1814 stipule : « La noblesse ancienne reprend ses titres. La noblesse n'a plus d'existence légale et juridique en France et n'est pas reconnue par la République française[4], mais les titres nobiliaires réguliers peuvent toujours être transmis (dans le respect des règles établies lors de leurs octrois) et reconnus à l'état-civil comme accessoire du nom de famille, après vérification par les services du Garde des Sceaux[5]. Le roi fait des nobles à volonté ; mais il ne leur accorde que des rangs et des honneurs, sans aucune exemption des charges et des devoirs de la société »[123]. Il ajoute que la moitié des lignages n'accomplirent aucune carrière en quatre générations peut-être pour des raisons financières et de mortalité familiale[98]. Ce commerce a lieu entre l’Europe (pacotilles, tissus, verroteries, armes à feu, etc. Certes ces titres ne sont susceptibles de devenir héréditaires qu'après des formalités assez lourdes, mais une nouvelle noblesse est née et c'est un fait historique d'importance[118]. Ils n'accordent pas un surcroît de noblesse car ils ne s'attachent pas aux familles mais aux fiefs. Cet ordre est appelé diversement selon les contextes et les époques: le « haut et puissant seigneur » est l'héritier du, Le « seigneur de… », écuyer ou chevalier ne trouve pas d'équivalent clair dans les archives latines.